Originaire de l’Estrie et désormais installée à Saint-Lazare, Stéphanie Fauteux est une céramiste de la relève passionnée depuis toujours par l’expression artistique. Son talent et son savoir-faire n’ont d’égal que son amour du travail bien fait et sa démarche artistique s’articule autour de deux axes qu’elle développe parallèlement : la création d’objets utilitaires ou culinaires et les œuvres sculpturales. Boursière du CALQ au printemps 2015, Stéphanie Fauteux a longuement travaillé au projet "Indissociables", un projet qui lui tient particulièrement à cœur puisqu’après une longue période de réflexion, de recherche et de création, il sera prétexte à la mise sur pied de sa première exposition solo d’œuvres sculpturales qui sera présentée à la Maison Trestler de Vaudreuil-Dorion où vous pourrez admirer son travail d’ici peu.
Stéphanie vient de rejoindre les "Talents d’ici"… Consultez l’espace qui lui est réservé pour découvrir cette jeune artiste aussi passionnante que passionnée. L’art de l’émailleur consiste à fixer par de courtes cuissons successives - de l’ordre de 800 à 900 degrés - de la poudre d’émail sur un support de métal qui peut être de l’or, de l’argent, du bronze, du cuivre, du laiton ou encore de l’acier. Ces cuissons successives sont imposées par le fait que toutes les couleurs ne cuisent pas aux mêmes températures, ce qui oblige l’émailleur à commencer sa cuisson par les couleurs nécessitant les températures les plus élevées et de terminer par celles exigeant les plus basses. Le travail de l’émail est connu depuis l’Antiquité mais selon les époques et les lieux, les artistes n’ont pas toujours utilisé la même technique d’émaillage. De l’émail champlevé à l’émail cloisonné en passant par l’émail de basse-taille ou encore la grisaille, les procédés sont nombreux. Lorsque l’émail est peint, la plaque est recouverte de fondant sur ses deux faces et subit une première cuisson afin de protéger l’envers des attaques du temps et de préparer l’endroit à recevoir le décor. Ce dernier s’obtient par la superposition de nombreuses couches d’émail coloré, déposé à la spatule, qu’un nombre identique de cuissons permet de fixer. Des couleurs vitrifiables, broyées suffisamment fines pour être maniées au pinceau, permettent de rehausser certains détails et la pose de minces feuilles d’or ou d’argent, appelées "paillons", noyées dans l’émail, peut conférer à la couleur un éclat particulier. L'oeuvre terminée restera à jamais ancrée dans le temps et dans l'espace car l'objet émaillé demeure imperturbable à la chaleur, au froid, à la lumière ou à l'humidité. Malgré le passage du temps, l'éclat, la force, l'intensité et le lustre d'origine de l'oeuvre demeureront immuablement intacts. La technique de l’émail peint est apparue à Limoges, en France, à la fin du 15e siècle. L’art est difficile et rares sont encore les femmes qui le pratiquent et qui y excellent. Une bonne raison de ne pas rater l’exposition "Transformations à 900 °C" qui se tiendra au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges du 1er mai au 12 juin 2016. Les artistes Gabrielle-Suzanne Castonguay et Lorraine Bouchard y présenteront en duo leurs œuvres les plus récentes inspirées de leur vision de la nature. Le vernissage aura lieu le dimanche 1er mai de 14h00 à 16h00 et une rencontre-échanges avec les deux artistes est prévue, dans le cadre des Seigneuriales, le dimanche 5 juin prochain, de 14h00 à 16h00.
Vous adorez votre petit matou et vous aimeriez qu’il puisse épargner de ses griffes acérées votre canapé, vos meubles et vos tapis... tout en se cultivant. Eh bien, figurez-vous que le designer Erik Stehmann y a pensé. Vous pouvez désormais offrir à votre minou préféré un griffoir représentant le tableau le plus célèbre tableau du monde. Probablement réceptif à cette tendance très actuelle qui invite à la promotion du décloisonnement des arts, Erik Stehmann a poussé le concept encore plus loin en permettant à nos animaux de compagnie d’avoir accès à l’Histoire de l’art et de ses grands maîtres.
En fait, Erik Stehmann a eu cette idée suite à une mésaventure personnelle, après que l’un de ses chats se soit attaqué à un tableau amoureusement placé dans son salon. Le créateur s’est alors demandé pourquoi les arbres à chats n’étaient pas plus originaux, plus amusants et surtout plus attractifs pour nos petits amis à quatre pattes. C’est grâce à une technique de reproduction très sophistiquée qu’il a pu transférer une photographie de la Joconde de Léonard de Vinci sur un panneau de chanvre n’attendant plus qu’à être artistiquement griffé. Loin d’atteindre la valeur de son illustre modèle, ce griffoir est quand même proposé à 169 € sur la boutique en ligne du designer…
Si vous êtes allergiques au sourire de Mona Lisa et au talent de Léonard de Vinci, vous pouvez aussi offrir à votre matou un petit compagnon, tout aussi beau et efficace mais surtout très docile et beaucoup plus cher.
Le sculpteur animalier Gérard Fuentes ne sera pas présent au vernissage de l’exposition Petit… mais GRAND, le 21 avril au Vieux Couvent de Vaudreuil-Dorion et pour cause. Bien qu’il fasse partie du regroupement artistique "Autour de nous", qui organise cette exposition de petits formats, le sculpteur de Rigaud sera en route pour Ocean City au Maryland où auront lieu, du 22 au 24 avril, les 46èmes Championnats du monde de sculpture d'oiseaux (Ward World Birdcarving championship). Gérard Fuentes tentera d’y obtenir un nouveau titre de champion du monde avec ces deux superbes sculptures, un Autour des palombes et sa proie, une tourterelle triste, ainsi qu’un couple d'Orioles de Baltimore. Bonne chance à cet artiste aussi sympathique que talentueux… il aura aussi l’occasion de démontrer, à un millier de kilomètres du Vieux Couvent, que les artistes de la région ne sont pas petits, mais… grands.
Dans le cadre de ses activités en lien avec le Salon Espace Livres 2016, le Musée de société des Deux-Rives (MUSO) invite le public à venir assister le 29 avril prochain dès 18h30 au lancement de "Filature", un livre réalisé par l'artiste en arts visuels Karine Landerman, qui relate le quotidien des travailleurs de la Montreal Cotton à partir de témoignages recueillis lors d’une résidence d’artiste effectuée au MUSO. C’est dans le cadre des activités en lien avec le Club des Anciens de la Coton et son projet de résidence d’artiste, mis sur pied par le MUSO, que Karine Landerman a procédé depuis novembre dernier à diverses rencontres avec des anciens travailleurs de la Montreal Coton et Dominion Textile, afin de recueillir leurs nombreux témoignages sur leur travail à la factrie de coton. Des rencontres qui se sont à la fois réalisées au Musée, ainsi que dans diverses résidences pour aînés, dont les Résidences Salaberry, la Maison des aînés de Saint-Timothée et les résidences La Tourellière et les Cotonniers. Les participants ont partagé avec l’artiste souvenirs, témoignages, photos et petits objets en lien avec leur expérience de travailleur dans ce qui fût à l'époque une des plus grandes usines de textile au Canada. Ces rencontres ont ensuite été transposées dans l'œuvre finale, qui se présente aujourd’hui sous forme de livre, dans lequel on pourra lire des extraits des récits des travailleurs, en dialogue avec une imagerie contemporaine, miroir des récits qu’ont offert ces porteurs de souvenirs. “Filature” offre la possibilité de revisiter l'histoire des travailleurs de la MOCO, mettant en valeur leurs souvenirs, une richesse incalculable pour l'humanisation de cette époque industrielle. Une façon créative et unique d'allier patrimoine vivant, interprétation artistique et savoir-faire artisanal, en transformant cet héritage immatériel en un objet tangible à transmettre aux générations futures.
Le lancement de “Filature” se fera à l’occasion de la 3e édition du Salon Espace Livres au Musée de société des Deux- Rives (MUSO) vendredi le 29 avril prochain à 18h30. L’artiste Karine Landerman y sera afin de nous présenter et discuter de son oeuvre. L’entrée est libre pour tous! La soirée se poursuivra, dès 19h30, avec une soirée de récital de poésie conduite par Les Éphémères. Le tout se terminera par un micro-ouvert.
Si vous avez vu cette image à la télévision, vous avez aussi entendu la prestation de l’ensemble vocal de Vaudreuil-Dorion "Les Enchanteurs". Le groupe a en effet vécu une très belle expérience en participant le 30 mars à l’enregistrement de la toute dernière pub télé de Sico. L’illustration musicale de cette annonce est une version a cappella du célèbre jingle publicitaire de Sico, inspiré de la chanson Tico Tico d’Alys Robi. Pour cette publicité, Sico (MD) a décidé de réaliser une oeuvre collaborative réunissant 1834 voix pour recréer son célèbre refrain publicitaire. Une voix pour chacune des 1834 couleurs offertes par la marque. "Les Enchanteurs" ont eu le privilège et le plaisir de faire partie de cet arc-en-ciel. La publicité est en ondes depuis le 18 avril.
1834 voix à trouver...
Gregory Charles est allé à la rencontre des chorales de la province pour enregistrer 1834 voix.
La Maison Trestler est heureuse de célébrer l’arrivée des beaux jours, avec son défilé de mode "Vivement le printemps", qui se tiendra le mardi 10 mai à 19h30. La boutique Alexandrelle présentera des modèles de Frank Lyman, Simon Chang, ainsi que d’autres prestigieuses signatures de la mode féminine. Encourageant fortement les designers canadiens, la boutique Alexandrelle saura plaire à tous par son style dynamique et sophistiqué.
La présentation mode sera suivie d’un vin et fromage et les participants auront la chance de remporter un certificat cadeau de 500 $ de la collection Frank Lyman, disponible à la boutique Alexandrelle. Le prix du billet est de 25$. Le nombre de places étant limité, n’hésitez pas à réserver dès à présent en appelant au 450 455-6290. On dit souvent que la région de Vaudreuil-Soulanges est un véritable nid d’artistes… c’est d’autant plus vrai qu’il semblerait que la relève soit déjà assurée dans bien des domaines et que même les plus jeunes s’illustrent déjà sur scène comme ailleurs. Ce fut encore le cas le 17 avril dernier lors de la finale régionale de Secondaire en Spectacle qui avait lieu au collège Champlain de St-Lambert. Les élèves du collège Bourget y ont fait honneur à leur établissement en y livrant des prestations remarquables et remarquées. Outre l’excellent travail de Noémie Brunet-Bolduc et Koralie-Océane Leduc qui ont animé la soirée avec brio et le talent salué du jeune virtuose de la guitare Lucien Lavoie, qui participait aussi à la finale régionale, c’est le duo de Catherine Renauld-Robitaille et Anna Tran qui a remporté les grands honneurs dans la catégorie "Création". Cette première place leur donne un laissez-passer pour la finale provinciale qui aura lieu à Amos à la fin du mois de mai. C'est la troisième fois en 3 ans que des élèves du collège Bourget parviennent à une place en finale. Félicitations à cette jeunesse prometteuse et au collège Bourget qui accompagne et soutient ses élèves avec autant d'énergie et de passion et petit clin d’œil particulier à l’artiste multidisciplinaire Madeleine Turgeon qui n'est nulle autre que la maman de Anna Tran et qui doit être très fière de sa progéniture.
En collaboration avec la bibliothèque Armand-Frappier, le club de lecture Les Bouquineuses et la MRC Beauharnois-Salaberry, le Musée de société des Deux-Rives (MUSO) vous invite à la troisième édition d’Espace Livres, dont la programmation, encore plus riche et dynamique cette année, permettra de mettre en lumière des auteurs de la région tout en mettant l’emphase sur la littérature jeunesse avec un volet spécial destiné aux écoles de la région, le jeudi 28 avril de 9h00 à 15h00. Le salon Espace Livres, c’est la découverte d’auteurs des cinq MRC du territoire. Des auteurs avec ou sans éditeur, des collectifs, des associations, des genres littéraires des plus variés. La bibliothèque Armand Frappier sera présente au Salon afin de présenter le Club de lecture. Ce club permet aux jeunes de 0 à 15 ans, de profiter des joies de la lecture tout en courant la chance de gagner des prix. De son côté, la MRC Beauharnois-Salaberry s’associe au MUSO et à ses partenaires pour présenter le projet Hilalu dont l'objectif est de rendre les livres accessibles à tous par la mise en place de diverses actions permettant de développer les habiletés en lecture et en écriture chez les enfants de 0-5 ans et de sensibiliser les parents à l’importance de leur rôle dans cette découverte. Le Centre français L’Insulaire aura également son kiosque afin de recueillir des livres dans le cadre de la campagne "Un livre en cadeau" …pour les plus grands. Le 28 avril sera la journée jeunesse réservée aux écoles, avec des auteurs de livres jeunesse à rencontrer, un rallye et différents ateliers. Le vendredi 29 avril, c’est place à la poésie. Dès 17h00 la population est invitée à venir faire de la prose librement dans le cadre d’un défi lancé : le plus long et le plus beau poème sur le thème du LIVRE. Et dès 19h30, ça se poursuit avec une soirée de Récital de poésie conduite par Les Éphémères. Le tout se terminera par un micro-ouvert. Le salon "Espace Livres", dont l'entrée est libre pour tous, c’est aussi l’occasion de venir échanger des livres dans les brouettes littéraires, de participer aux lectures publiques, tables rondes et surtout de venir échanger avec les auteurs présents :
Se glisser discrètement derrière l’épaule de Toulouse-Lautrec appliqué à peindre "Au Moulin Rouge, la danse" en 1895, embrasser d’un regard la salle vide où s’affairent habituellement les petites mains de l’atelier de Jeff Koons, observer le geste patient de Camille Claudel sur un corps d’argile. C'est toute une incursion dans l'intimité de la création que propose l'exposition du Petit Palais à Paris jusqu'au 17 juillet. Depuis les débuts de la photographie, les ateliers d’artiste fascinent les photographes. Qu’elle documente les intérieurs et tire les portraits des artistes en vogue, qu’elle s’intéresse au geste créateur ou qu’elle prenne l’atelier comme métaphore de la naissance des images, la photographie n’a de cesse depuis le XIXe siècle de pénétrer et d’explorer ces espaces où s’élabore l’œuvre d’art. Le petit palais propose avec cette trés belle exposition de pénétrer dans le monde secret des ateliers d’artistes : plus de 400 photographies mais également des peintures, sculptures et vidéos permettent de s’approcher au plus près du processus de création de l’artiste, depuis Ingres, en passant par Picasso, Matisse, Bourdelle, Zadkine, Brancusi, jusqu’à Joan Mitchell, Miquel Barceló ou encore Jeff koons. Jamais une exposition n’a traité à grande échelle et de façon aussi spectaculaire de ce regard photographique sur l’atelier. Cette entrée dans l’atelier, grâce à la photographie, invite à un voyage dans l’esprit des créateurs.
Sources : Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris / Le Nouvel Obs |
AuteurChristian Gonzalez Catégories
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