Un autoportrait est une représentation d'un artiste, dessinée, peinte, photographiée ou sculptée par l'artiste lui-même. Bien que l'exercice de l'autoportrait ait été pratiqué depuis les temps les plus reculés, ce n'est qu'à partir du début de la Renaissance, au milieu du XVe siècle, que les artistes peuvent être identifiés comme des personnages importants dans leur travail. Avec le perfectionnement des techniques de miroiterie, les miroirs deviennent plus accessibles et l'avènement du portrait en panneau, de nombreux peintres, sculpteurs et graveurs s'essayent à l'autoportrait. Le portrait de L'Homme au turban rouge de Jan van Eyck réalisé en 1433 pourrait bien être le plus ancien autoportrait. Mais l’autoportrait peut être aussi une manière de se représenter avec dérision, avec humour, parfois même avec un brin de provocation pour nous inciter à une certaine réflexion. Diane Collet, artiste-peintre de Vaudreuil-Dorion, excelle dans cet art, comme en témoignent ces quelques créations où elle se met en scène.
Mosaïkashop est une école de mosaïque dynamique et très active, située en plein cœur de Montréal. Fréquentée par des étudiants de tous le pays et des quatre coins du monde, l'école jouit d'une solide réputation tant auprès des amateurs que des professionnels. C'est aussi une boutique unique qui distribue une vaste gamme de produits pour la mosaïque, en provenance d'Italie, du Mexique, d'Inde, du Royaume-Uni et du Canada, sans parler de nombreux articles exclusifs que vous ne pourrez trouver que dans cette boutique. Dans le cadre de ses activités, Mosaïkashop organise aussi de très belles expositions afin de mettre en valeur le travail de ses élèves mais aussi d’artistes qui s’illustrent dans la réalisation de mosaïques. Monica Brinkman, sympathique et talentueuse artiste de Vaudreuil-Dorion, y expose certaines de ses œuvres de mosaïques mixtes jusqu’au 28 novembre 2014. Monica sera présente chez Mosaïkashop de 14h00 à 16h00, le samedi 22 novembre, pour partager sa passion et échanger avec le public. Photo de Monica Brinkman : Daniel Bouguerra
Le concert aura lieu à l’église St-Michel de Vaudreuil le jeudi 4 décembre à 19h30. Pour réserver, appelez au plus tôt au 450 455-6290 ou utilisez le coupon de réservation disponible en téléchargement ci-dessous.
Tout nouveau diffuseur d’art et contributeur culturel de la région se doit d’être salué avec respect et enthousiasme… C’est le cas pour la Galerie 30 qui ouvrira officiellement ses portes le 22 novembre prochain à Les Coteaux. L’ambition affichée d’Alain Livernoche, le propriétaire de la galerie, est d’offrir sous un même toit et sur une superficie de pas moins de 1500 pi2, une galerie d’art contemporain, un atelier de création, une salle d’exposition, et même un musée du sport canadien. Privilégiant en priorité les talents locaux, cette nouvelle galerie sera aussi une vitrine pour les artistes et artisans d’art de la région et un tremplin pour ceux qui débutent et qui font leurs premiers pas vers le public et les amateurs d’art. Alain Livernoche souhaite encourager les artistes qui commencent leur carrière et pour nombre d’entre eux ce sera une première expérience en galerie. Cette volonté s’étendra un peu au-delà des frontières de la Montérégie et nombreux sont les artistes, qu’ils soient des environs, ou encore de la grande région de Montréal et même de l’Ontario, qui exposeront leurs œuvres entre les murs de la Galerie 30. La Galerie 30 a été aménagée afin de pouvoir offrir aux artistes un espace qui leur permettra de créer sur place mais aussi au public de les admirer pendant qu’ils donnent naissance et forme à leurs œuvres. La Galerie 30 ouvrira officiellement ses portes le samedi 22 novembre 2014 et l’événement sera marqué par un grand vernissage qui se tiendra de 13h00 à 18h00. Plusieurs artistes et artisans de la région y participeront et seront présents. Parmi eux, Myriam Sauvé, Isabelle Thibert, Steve Desrochers, Jean-Yves Lapointe, Christiane Lajeunesse, Jimmy Ouellette, Len Shelley et Emmanuelle Siron.
Codes bleus contre codes rouges. Face à son concurrent Dalloz, le challenger LexisNexis a décidé de recouvrir ses ouvrages de jaquettes réalisées par des artistes-graffeurs. Le but : parier sur l'innovation pour gagner des parts de marché, explique Rachel Vidal, la directrice marketing, stratégie et développement de l'éditeur juridique.
À l'honneur de la dernière Nuit Blanche et de la FIAC, le street art avait déjà conquis en France Monoprix qui, avec sa collection « Street Art pour Monoprix », égayait ses tee-shirts, chaussures, torchons et autres gants de cuisine grâce au travail de trois graffeurs parisiens. Rien de bien neuf dans un monde de la mode où Lacoste et Hermès, entre autres, avaient déjà largement ouvert leur porte à un style autrefois perçu avec mépris : on lui reprochait volontiers d'être « laid, irresponsable et puéril », selon les mots de Banksy, ce mystérieux graffeur venu de Bristol qui a permis au street art d'acquérir ses lettres de noblesse. Mais, plus surprenant, à l'heure où l'artiste-graffeur Thoma Vuille, alias Monsieur Chat, a été poursuivi en justice par la RATP pour avoir recouvert les murs de la station de métro Châtelet-Les Halles en travaux de ses célèbres chats jaunes, le street art gagne maintenant la couverture des codes juridiques. Bleus versus Rouges Face à leur célèbre concurrent rouge Dalloz, les codes bleus de LexisNexis ont choisi de se différencier en se parant de différentes couvertures réalisées par des artistes-graffeurs. « Tout est parti d'une frustration, raconte Rachel Vidal, directrice du marketing, de la stratégie et du développement de l'éditeur juridique. Nous avions des contenus excellents mais qui n'étaient pas assez connus car notre couverture attirait moins que celle de Dalloz, marque à forte notoriété qui dispose d'une couleur bien identifiée. » Alors, le challenger a décidé de créer une rupture en deux temps. D'abord, en agissant sur ses prix pour la troisième année consécutive : au moment de la rentrée universitaire, le prix des codes LexisNexis est divisé par deux pour une durée limitée. Mais aussi, en dotant ses codes, pour la seconde fois, de couvertures plus attractives. « Nous avions la volonté d'innover et d'être audacieux, explique le directeur éditorial de LexisNexis, Guillaume Deroubaix. L'an passé, nous avions opté pour des couvertures fantaisie et cette année, nous voulions continuer à casser les codes communément admis. » Il faut dire que la stratégie marketing mise en oeuvre l'an passé s'est révélée payante : les ventes de Code civil, pour ne prendre qu'elles, ont bondi de 200 % depuis le début de l'opération, permettant ainsi au challenger de venir grignoter des parts de marché à l'hégémonique Dalloz. Pour poursuivre sur sa lancée, LexisNexis a donc demandé à des artistes-graffeurs de travailler cette année sur ses couvertures, en partenariat avec la galerie Le Feuvre qui s'est chargée de sélectionner les artistes et les oeuvres. « L'idée du street art était d'autant plus intéressante qu'elle venait percuter le monde du droit : nous avons réussi l'alliance de la liberté de création du street art et de la droiture et de la rigidité souvent accolées au droit », assure Guillaume Deroubaix. Extrait de l’article de Vincent Bouquet paru dans Les Échos, le 17 novembre 2014. Crédit photo : Philippe Bachelier/banqueimage.lexisnexis Venez découvrir comment utiliser ce médium particulier qui donne des effets surprenants. Création de reliefs et gravures, le tout rehaussé par coloration du métal. Cette formation de 3 heures est offerte dans l’atelier de l’artiste professionnelle Céline Poirier à Hudson.
Atelier de Céline Poirier
156, rue Fairhaven Hudson (Québec) J0P 1H0 Non seulement les artistes de notre région réalisent de véritables chefs-d'oeuvres, mais ils en sont parfois eux-mêmes ! L'artiste-peintre Isabelle Miltioux vue par le photographe Daniel Bouguerra... De l’association de ces deux Talents d’ici ne pouvait naître qu'une petite merveille !
La 4ième édition du Légendaire Marché de Noël s’est tenu à la Maison Trestler les 15 et 16 novembre derniers. Si vous n’avez pas eu la chance d’être parmi les milliers de visiteurs qui ont participé à cet événement, chaque année un peu plus prisé, vous avez peut-être quelques raisons d’avoir des regrets… En attendant l'année prochaine, ces quelques photos vous permettront néanmoins d’avoir un aperçu de la magie d’avant-fêtes qui régnait en ce lieu chargé d’histoire.
Un grand coup de chapeau à Louise Leblond Vallée, la directrice de cette vénérable maison, et à toute son équipe. Cet événement, désormais devenu un incontournable dans la région, fut organisé de main de maître ! Les artistes ont l’incroyable capacité d’utiliser et de mettre à la disposition de leur créativité n’importe quel outil et n’importe quelle technique ou technologie. Des méthodes les plus ancestrales d’utilisation des pigments à l’emploi du numérique, chacun sait se retrouver et s’adapter au vecteur qui répond le mieux à son style d’expression artistique. Chaque période de l'histoire de l'art voit naître de nouveaux courants qui viennent bousculer et confronter les habitudes précédentes, et ceci est bien sûr vital pour son évolution. Du coup, chaque progrès, chaque révolution technologique favorise de nouvelles formes d’expression et l’émergence de nouveaux artistes. Téléphones intelligents et tablettes n’ont pas échappé à cette règle, et très vite est apparu un concept qui se répand actuellement sur l’ensemble de la planète : L’Art mobile. L'art mobile réunit l'ensemble des pratiques artistiques réalisées à l'aide d'un appareil mobile en photographie, en vidéo, en illustration, en musique et même en littérature. Pour de nombreux artistes dans le monde c'est un nouveau modèle de processus créatif et il façonne déjà les nouvelles manières d'aborder la création et la diffusion de celle-ci. À l’origine, le courant ayant fait son apparition avec la commercialisation par Apple de l’iPhone en 2007, ce mouvement portait le nom d’iPhoneographie. Mais très vite, et face au développement du marché des téléphones intelligents, le nom s’est transformé pour devenir moins restrictif. Il est important de noter que la révolution de l’Art Mobile n’est pas uniquement associée à l’utilisation d’un téléphone intelligent ou d’une tablette graphique, mais aussi à la diffusion des œuvres sur les réseaux sociaux, même si certains artistes, de plus en plus nombreux, n’hésitent plus à investir galeries et salles d’expositions. C’est sur la Côte Ouest américaine qu’est d’abord apparu ce mouvement, avant de s’étendre à l’ensemble du territoire et principalement à New York, haut lieu de l’activité artistique contemporaine. En se diffusant essentiellement sur les réseaux sociaux, c’est à une vitesse exponentielle que le concept d’Art Mobile a rejoint l’Europe et l’ensemble des continents. Au Canada, et au Québec en particulier, c’est MissPixels, Erik Beck et Sven qui font figure de pionniers. Ces trois artistes mobiles, qui travaillent chacun de manière différente et avec leur propre style, sont considérés comme les précurseurs québécois de ce mouvement particulier. C’est à partir de 2012, grâce à une exposition remarquée dans un lieu de diffusion de la rue Sainte-Catherine à Montréal, que l’Art Mobile reçoit au Québec ses premières lettres de noblesse. Cette même année, encouragés par l’accueil du public et des professionnels, les trois artistes fondent le MAM (Montréal Art Mobile), un regroupement d’artistes qui a pour but de faire découvrir l’Art Mobile et de le démocratiser, mais aussi de bien clarifier les frontières entre le phénomène de la prolifération des images sur les réseaux sociaux et une véritable démarche artistique réfléchie. Le Mouvement art mobile (MAM)
Ce regroupement de trois artistes pluridisciplinaires s’est fixé la mission de favoriser l'émergence de l'art mobile sous toutes ses formes. À la fois collectif et diffuseur, le MAM s’est donné comme objectif de devenir le lien entre le public et les institutions du monde des arts visuels. En créant des expositions, des ateliers et des conférences de haut calibre, le groupe valide constamment le concept de la mobilité dans l'art, autant que par l'utilisation des outils que par la réflexion sur ce phénomène social et cette nouvelle manière de communiquer. Étant les témoins privilégiés d'une nouvelle sensibilité, ils repoussent les frontières en mettant en scène des oeuvres et des artistes qui viennent de plusieurs horizons, et qui représentent selon eux l'ensemble de la création mobile. En captant l'essence de cette jeune mouvance et en la diffusant avec des critères exigeants, le Mouvement Art Mobile s’efforce de définir la frontière si importante qui s'impose entre pratique amateur et véritable courant artistique. L'art mobile est le reflet d'un important virage dans nos modes de représentation et de communication, c'est en le transposant du mode de partage via les médias sociaux à la diffusion en galerie que la mission du MAM prend tout son sens. Vous pouvez suivre toute l'actualité du Mouvement Art Mobile sur sa page Facebook ainsi que sur Twitter. Crédits Photos: Luc Girouard Crédits Vidéo : La Fabrique Culturelle |
AuteurChristian Gonzalez Catégories
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