C’est le dimanche 8 novembre dernier que s’est tenu au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, le vernissage de l’exposition "Errance des fluides" de Pierrette Labonté. Si la famille de l’artiste-peintre était présente pour l’encourager, nombreux aussi étaient les amis, les amateurs d’art et les artistes venus saluer le travail, l’immense talent et la générosité de Pierrette Labonté. De vibrants hommages lui ont été rendus et après avoir souligné l’amitié qui les unissait, Chantal Séguin, Commissaire aux expositions en arts visuels et responsable du service éducatif du Musée, n’a pas hésité à lire un très beau poème écrit par l’artiste-peintre, accompagnée à la guitare par Michel Morissette. L'émotion était palpable lorsque Pierrette Labonté a pris la parole pour remercier ses admirateurs, manifestement heureuse, après quelques années d'absence, de reprendre possession des murs de ce musée qu'elle affectionne particulièrement. Cette très belle exposition se poursuivra jusqu’au 20 janvier 2016. Quelques photos du vernissage...
Cliquez sur les images pour agrandir C’est le vendredi 6 novembre que s’est tenu, au Hachem de Vaudreuil-Dorion, le vernissage de l’exposition "Duo" de Line Desrochers et Karine Dagenais. Une très belle soirée qui a permis aux deux artistes-peintres de recevoir amis et amateurs d’art mais aussi de livrer une performance en direct et en public en réalisant deux toiles, l’une qui sera gagnée par l’un des personnes ayant assisté au vernissage et l’autre par l’un des visiteurs de l’exposition qui se poursuivra jusqu’à la fin du mois de décembre 2015.
Ce n’est pas une ou deux pages, mais bien six que réserve à Tina Struthers la revue Arts Hudson dans son numéro d’automne. Une reconnaissance bien méritée pour cette artiste originaire d’Afrique du Sud qui s’est installée à Vaudreuil-Dorion en 2011. Si Tina a su parfaitement s’intégrer à notre communauté, elle est devenue en quelques années une artiste très impliquée qui participe très activement à la vie artistique et culturelle de la ville et de la région au travers des nombreux projets qu’elle entreprend et mène avec passion. Ayant étudié à l’Open Window Art Academy en Afrique du Sud, Tina Struthers voue depuis toujours une passion pour les arts plastiques et les arts visuels qui représentent pour elle une forme importante de communication. Elle avoue volontiers que, malgré ses nombreux voyages et son immigration au Canada, c’est dans son art que ses racines sont ancrées. On s’en rend parfaitement compte lorsqu’on la rencontre et qu’on s’entretient avec elle… ses beaux yeux clairs pétillent et son regard s’illumine dès qu’elle évoque le design, l’art textile ou plus généralement les arts visuels qui l’animent et la passionnent. Exposition "Racines au carré" à la bibliothèque de L'Île-Bizard Très excitée à l’idée de vivre sa première exposition solo, "Racines au carré", à la bibliothèque de L’Île-Bizard, c’est avec une impatience non dissimulée qu’elle attend le vernissage qui se tiendra le dimanche 8 novembre de 13h00 à 16h00 (500, montée de l’Église à L’Île-Bizard). Cette exposition qui représente un nouveau défi pour Tina Struthers, est le résultat et l’illustration de ce renouveau qui la nourrit et la pousse à se projeter sans cesse et surtout à s’épanouir dans un nouvel environnement. Photos de Tina Struthers : Daniel Bouguerra / Christian Gonzalez
La maison Félix-Leclerc annonce l'ouverture d'une boutique de Noël du 5 novembre au 24 décembre afin de permettre l'achat de cadeaux locaux, uniques et exceptionnels qui feront le bonheur des petits et des grands. Décorations, gourmandises sucrées et salées, bijoux, créations, cadeaux d'hôtesse, produits de la région et paniers-cadeaux: le choix est varié. Les achats faits à la boutique sont sans taxes et aident l'organisme culturel. De plus, chaque samedi les clients pourront goûter à certains produits ou rencontrer les artistes et artisans. "Notre boutique propose des produits originaux conçus par des artistes et artisans de la région. Ces derniers ont particulièrement été inspirés dans les dernières semaines et proposent de nouvelles créations pour la période des fêtes", confie le directeur général, Simon Bissonnette. C'est donc à la boutique chez Félix qu'il faut passer pour dénicher le stylo en bois de grange de Richard Méthot, l'ourson en peluche de Tina Marais Struthers, les oeuvres sur bois de Manon Labelle, les boucles d'oreille en forme de souliers de Mylène Roy, les boîtes en bois de grange de Ronald Chevrier ainsi que les oeuvres des Artistes du bonheur et de l'artiste-peintre Michel Sauvé. Bien entendu, la boutique de la maison Félix-Leclerc sera toujours l'endroit de prédilection pour acheter des produits permettant de transmettre l'héritage de Félix tels des livres, des disques compacts et des partitions de musique. "Félix Leclerc est ancré dans l'histoire de Vaudreuil et du Québec. Offrir son oeuvre en cadeau c'est partager un peu qui nous sommes. Et ceux qui veulent le faire découvrir aux enfants trouveront également chaussure à leur pied", souligne Simon Bissonnette. Cliquez pour agrandir La boutique de la maison Félix-Leclerc est située au 186, chemin de l'Anse, à Vaudreuil-Dorion" Elle sera ouverte du 2 novembre au 24 décembre 2015, du lundi au vendredi de 9h00 à 16h30 et le samedi et le dimanche de 10h00 à 16h00. Si on habite loin ou que l'on préfère magasiner en ligne, il est également possible de trouver des cadeaux uniques à boutique.maisonfelixleclerc.org et se les faire livrer à la maison.
Les artistes du Mouvement d’Expression Artistique Libre (M.E.A.L.) organisent eux aussi leur Marché de Noël avec une très belle exposition de leurs œuvres petits formats qui se tiendra les 7 et 8 novembre prochains, à l’Omni-Centre de Pincourt.
Cette exposition qui regroupera les créations d’artistes-peintres, de sculpteurs et de photographes vous permettra non seulement d’apprécier le talent des membres de cette association mais peut-être aussi de découvrir, à la veille des fêtes de fin d’année, des idées cadeaux originales et uniques à des prix abordables. L’exposition sera ouverte au public le samedi 7 et le dimanche 8 novembre, de 10h00 à 16h00. Entrée libre. Dans le cadre des activités du Club des anciens de la Coton, l'équipe du Musée de société des Deux-Rives- MUSO invite tous les anciens travailleurs de la Montreal Cotton et de la Dominion Textile à venir prendre part à la création d’une œuvre, avec l'artiste en arts visuels Karine Landerman, le dimanche 15 novembre prochain de 13h00 à 17h00 au MUSO. Dans l'optique de créer une œuvre qui sera ultérieurement présentée dans l'exposition permanente MoCo: L'étoffe d'une ville, l'artiste Karine Landerman occupera l'espace du musée le temps d'un après-midi afin de partager avec d'anciens travailleurs de la coton souvenirs, témoignages, photos et petits objets en lien avec leur expérience de travailleur dans ce qui fût à l'époque une des plus grandes usines de textile au Canada. Ces rencontres seront ensuite transposés dans l'œuvre finale, qui se présentera sous forme de livre, dans lequel on pourra lire des extraits des récits des travailleurs, en dialogue avec une imagerie contemporaine, miroir des récits qu'offriront ces "porteurs de souvenirs". Cette œuvre offrira la possibilité de revisiter l'histoire des travailleurs de la MOCO, mettant en valeur leurs souvenirs, une richesse incalculable pour l'humanisation de cette époque industrielle. Une façon créative et originale d'allier patrimoine vivant, interprétation artistique et savoir-faire artisanal, en transformant cet héritage immatériel en un objet tangible à transmettre aux générations futures. Le tout se déroulera dans une ambiance des plus chaleureuses et décontractée. Café, thé et petites grignotines seront également servis. Les personnes intéressées par cette activité peuvent contacter Sabrina Tardif au Musée de société des Deux Rives (MUSO) au 450 370-4855 poste 228 ou en envoyant un message à l'adresse suivante: communication@lemuso.com. Sinon, vous pouvez tout simplement vous présenter au Musée le jour de l'activité. À propos de l'artiste Karine Landerman est une artiste interdisciplinaire originaire du petit village d’Howick, en Montérégie. "Diplômée de l’École des Arts Visuels et Médiatiques de l'Université du Québec à Montréal (2003) de même que du Centre de Recherche et Design en Impression Textile de Montréal (2006), elle travaille professionnellement depuis plus de 10 ans dans le milieu artistique et culturel." Aujourd'hui directrice générale à la Maison LePailleur, son amour pour le patrimoine se fait ressentir à travers ses nombreuses implications au niveau culturel et artistique régional. Inscrivant son travail dans une démarche globale inspirée de la mémoire et du patrimoine individuel et collectif, elle revisite d’anciens métiers et des techniques traditionnelles tel que l'estampe, la couture et la courtepointe, dans le but d’y approfondir la matérialisation du souvenir. "Comme un héritage, un legs, chaque œuvre créée a pour objectif de devenir un moteur de transmission, et un témoin, d’un passé qui nous habite tous." Sa démarche s'inscrit ainsi dans une quête de comprendre la corrélation entre la mémoire et l'identité. Entre l'homme, son environnement, les objets et le temps. À propos du projet du Club des anciens de la Coton La création d'une communauté d'anciens travailleurs de la Montreal Cotton et de la Dominion Textile est une initiative du Musée de société des Deux-Rives (MUSO) en lien avec sa toute première exposition permanente MoCo: L'étoffe d'une ville, une exposition consacrée à l'histoire humaine et sociale se trouvant au cœur de l'industrie du textile au Canada et plus spécifiquement à Salaberry-de-Valleyfield. Grâce à une subvention de la Conférence régionale des élus (CRÉ), le MUSO a pu mettre sur pied ce projet de muséologie d’intervention sociale auprès du public aîné, qui a pour but la création d'une programmation culturelle visant à redonner un sentiment de fierté à ces anciens travailleurs face à une époque trop peu étayée de notre histoire locale. Tout en leur permettant d'augmenter leurs contacts sociaux au quotidien en leur fournissant un accès gratuit au Musée en tout temps, ce projet est également l'occasion de permettre, à travers ses activités, des échanges intergénérationnels en lien avec le patrimoine immatériel et vivant émergeant de cette période phare ayant marquée la société Campivallensienne. L’activité est gratuite pour tous les anciens travailleurs de la Coton. Elle inclut également l’accès aux expositions. Pour toute information complémentaire, composez le 450 370-4855, poste 228 ou envoyez un message au MUSO : communication@lemuso.com.
Dans le cadre de la tournée Muséo Littéraire, le Musée de société des Deux-Rives reçoit sous la formule "Déjeuner Littéraire", Pauline Gill, le samedi le 14 novembre prochain dès 10h00. Si le coton fut l’étoffe d’une ville, le cuir fut un agent de développement sans précédent pour l’Est de Montréal avec ses nombreuses usines de chaussures que dirigeaient, entre autres, la famille Dufresne, propriétaire du dit Château Dufresne, architecte du Marché public de Maisonneuve, du Bain de Maisonneuve ainsi que de l’Hôtel de ville devenue plus tard la bibliothèque de cette même ville. Ces usines ont fait d’Hochelaga-Maisonneuve, le Pittsburg du Canada. Leurs créations furent exportées en Europe et Égypte, faisant la fortune de ses dirigeants tout en créant des emplois dans l’Est de Montréal. Ville modèle pour son équilibre entre la qualité de l’environnement et le développement industriel, Maisonneuve avait été choisie comme hôte de l’exposition universelle de 1917, événement qui fut compromis par la Grande Guerre. Deux décennies plus tard, Gaby Bernier, notre Coco Chanel québécoise, ouvrait son premier salon de designer dans le riche quartier de Gold Square Mile. Spécialiste des trousseaux de mariée, elle offrait une gamme de créations à la portée de tous les budgets. Pendant la deuxième guerre mondiale, son Salon fut l'un des rares à tenir le coup, grâce à son imagination créatrice : elle ennoblit le coton, le parant de dentelles ou encore de rubans de soie afin de permettre à toutes les femmes d’accéder à l’élégance. Le succès de son entreprise, un modèle de solidarité familiale, lui permit d’acheter le chic bâtiment devenu Le Château Versailles, situé au 1669 rue Sherbrooke ouest. En 1955, Gaby se lance dans le commerce immobilier et la restauration et y fait fortune. C’est avec une formule des plus conviviales que le Musée de société des Deux Rives invite Pauline Gill à déjeuner avec vous afin d’échanger sur cet épisode qui a façonné notre histoire. L’activité est au coût de 15$ pour les non membres et de 10$ pour les membres du Musée. Elle inclut également l’accès aux expositions. Pour plus d’informations et réserver vos places, composez le 450 370-4855, poste 228 ou n’hésitez pas à envoyer un message au MUSO. Cet atelier, animé par Micheline Lamarre Hadjis, est destiné à améliorer votre créativité de façon rapide et efficace… c’est tout simplement magique! La technique orientale donne à vos œuvres, texture et vibrance. Réalisée avec des papiers de soie collés sur une grande surface, cette technique vous permettra d’isoler plusieurs petits chefs-d’œuvre ou une œuvre beaucoup plus grande selon le résultat obtenu. Elle amène votre créativité à des niveaux insoupçonnés… à de magnifiques compositions abstraites rendues expressionnistes par la vision de l’artiste. Le jeu des pigments utilisés apporte un impact visuel enchanteur. Un véritable atout pour vos futures créations ! Vous découvrirez la possibilité de visionner vos œuvres en 3D grâce aux lunettes que vous fournira Micheline Lamarre Hadjis et figurerez sur son site internet dans la section Ateliers. Cet atelier bilingue est ouvert à tous, débutants ou artistes confirmés qui souhaiteraient découvrir cette technique extraordinaire.
L’atelier se tiendra au Hachem de Vaudreuil-Dorion le samedi 21 novembre 2015, de 10h00 à 16h00. Le coût est de 100$, matériel inclus. Le nombre de place étant limité à 12 personnes, vous êtes invités à réserver la vôtre sans tarder en envoyant un message à Micheline Lamarre Hadjis ou en lui téléphonant au 514 794-5833.
Il y a une chose qui a toujours fasciné le commun des mortels, c’est le mystère de la création. On se demande toujours comment telle idée est venue à l’écrivain, quelle atmosphère pour l’inspiration du peintre, d’où vient la force et la précision du sculpteur. Ces vidéos ne donneront aucune réponse à ces questions car le mystère doit être. Il est propre aux grands artistes et à leur monde intérieur.
Ce qui est intéressant ici, au-delà du fait que ces films datent tous de plus de 100 ans, c’est de découvrir les visages de Rodin, Renoir, Monet et Degas chez eux, dans leurs ateliers ou dans la vie quotidienne. Ces films, réalisés par Sacha Guitry, déjà très célèbre à l’époque, ami de la plupart des "grands de l’Art" du moment sont nés du désir de Guitry de les immortaliser sur pellicule.
Ces prises de vues ont été rassemblées dans un film en 1952, "Ceux de chez nous", qui lui permettait de présenter certaines oeuvres de ces mêmes artistes qu’il possédait dans sa collection. Chacun de ces films courts et muets ont quelque chose de magique car ils nous offrent le privilège d’assister à des instants révolus mais néanmoins éternels. Ces hommes éphémères en présence de leurs oeuvres dont seuls les visages et expressions sont filmés. A une époque où l’artiste ne pouvait pas être entendu sur écran mais uniquement vu et ressenti.
Source du texte, de la photo et des vidéos : APAR |
AuteurChristian Gonzalez Catégories
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