Le vignoble Côte de Vaudreuil et le regroupement artistique ADN "Autour de nous" invitent les sculpteurs à exposer leurs œuvres cet été dans le cadre de la 6ème édition de l'Art au vignoble. Le Conseil de la sculpture du Québec (CSQ) est heureux de s’associer à cet événement et les œuvres monumentales extérieures qui seront installées sur le site enchanteur du vignoble pourront même y restées exposées pour une période maximum de deux ans si vous le souhaitez. Les petites sculptures seront quant à elles exposées dans la salle de dégustation. Les artistes qui souhaitent participer à cet événement sont invités à compléter le formulaire d’inscription avant le 1er avril 2017. Les sculpteurs proposant une ou des œuvres extérieures pourront également exposer une petite sculpture. Le vignoble fera une sélection des sculptures extérieures proposées au besoin (poids, ancrage, etc.). Les vignettes de présentation sont préparées par les responsables de l’événement. Veuillez noter que le vignoble percevra 10% des ventes réalisées. Les sculpteurs doivent faire parvenir le formulaire d’inscription, leur CV et démarche, ainsi qu’une photo de l’artiste et des œuvres extérieures et intérieures à Nicole Deslongchamps, à l'adresse suivante: nicoger@videotron.ca. La page Facebook de l’Art au vignoble publiera les photos des artistes et de leurs œuvres pendant la durée de l’événement. La livraison des sculptures est prévue du 27 mai au 9 juin (de préférence du mercredi au vendredi), sur rendez-vous avec le vignoble. Toutes les sculptures devront être impérativement livrées avant le 9 juin. L’événement se déroulera à partir du 17 juin et jusqu'à la fin du mois d’octobre 2017. L'ouverture officiel et le vernissage auront lieu le samedi 17 juin à 14h00. Les 26 et 27 août, des artistes peintres seront également invités à présenter leurs œuvres sous le grand chapiteau alors que le dimanche 27 août, un brunch ($) sera proposé aux visiteurs et aux artistes exposant au vignoble. Un communiqué et des invitations au vernissage vous seront transmis ultérieurement. Pour plus d’information, n’hésitez pas à communiquer avec l'une des personnes suivantes et visitez la page Facebook de l'Art au vignoble.
Depuis mes débuts au CMCC, le sujet qui m’a le plus souvent causé du fil à retordre, quand venait le temps de l’expliquer, est celui du statut professionnel de l’artiste. Il est délicat d’annoncer à une personne passionnée, talentueuse, qui pratique son art depuis plusieurs années, qu’elle ne peut, malgré tout, être (encore) considérée comme professionnelle à l’égard de la loi. Le statut professionnel de l’artiste est un sujet sensible et ses critères d’évaluation laissent place à une panoplie d’interprétations. J’attaque donc 2017 de front avec une série de chroniques qui traiteront de ce sujet, en espérant vous permettre d’y voir un peu plus clair. Le statut professionnel de l’artiste, c’est la loi On fait souvent référence à l’artiste et à sa carrière comme un choix de vocation plutôt qu’un choix de métier. L’artiste crée, envers et contre tous, en réponse à un besoin intrinsèque d’ouverture sur le monde, de réflexion sur l’humanité, d’exploration de soi ou de l’autre. La création émane toujours d’un objectif, que ce soit rendre le beau, dénoncer le laid ou réfléchir au réel. Le travail de l’artiste est parfois difficile à saisir d’un regard extérieur, pourtant, chaque jour, il interpelle notre conscience et nous aide à poser un regard sur nous-mêmes, la société et la vie en général. Être artiste, c’est assurément un métier. Et ne se déclare pas artiste qui veut! C’est une profession importante qui doit, comme les autres, répondre à certains critères de professionnalisme et qui s’inscrit dans un cadre légal. Il existe deux lois pour encadrer la pratique artistique professionnelle; deux lois qui déterminent les droits et les obligations des personnes qui choisissent de pratiquer un métier dans le domaine artistique. Ces lois protègent, à la fois, les artistes, leurs œuvres et les relations qu’ils entretiennent avec ceux qui les engagent. Les lois Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d'art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs (Loi S-32.01) Loi sur le statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma (Loi S-32.1) Les lois sur le statut professionnel de l’artiste visent à établir des balises afin de faciliter la reconnaissance des artistes à titre de travailleur autonome, et à encadrer l’accès aux mesures fiscales qui se rapportent à la pratique de ce métier. De plus, ces lois règlementent la représentation collective en mandatant des associations professionnelles chargées de veiller aux intérêts des créateurs selon leur champ disciplinaire. Finalement, ces lois établissent des règles visant la négociation entre un diffuseur et un artiste et obligent les parties à signer des contrats lors de toute utilisation d'une ou de plusieurs œuvres. Lorsque l’on reconnaît l’artiste à titre de travailleur autonome, on suppose qu’il consacre la majeure partie de son temps de travail à sa pratique artistique et qu’il en tire un revenu. Un artiste qui est lié par contrat avec un diffuseur démontre clairement sa volonté de tirer un revenu de son art et exerce son droit économique d’être rémunéré pour son travail. En acceptant de signer un contrat avec un artiste, un diffuseur contribue, entre autres, à positionner l’artiste dans le marché et participe à sa reconnaissance professionnelle. Ce ne sont pas toutes les occasions de diffusion qui sont reconnues comme professionnelles, celles-ci doivent respecter les conditions minimales prévues dans la loi. Je reviendrai sur ce sujet dans une autre chronique. Les associations reconnues Devenir membre d’une association professionnelle est, en quelque sorte, une assurance pour les deux paliers de gouvernement, que l’artiste adopte de bonnes pratiques en tant que travailleur à son compte. L’association artistique est responsable de régir les codes de la profession, de défendre les intérêts de ses membres en négociant de meilleures conditions de pratique et d’offrir des services comme la création d’outils de gestion de carrière, tels que des contrats types. Quoique l’adhésion à une association reste facultative, elle est fortement recommandée et avantageuse, surtout en début de carrière professionnelle. Toutefois, d’une discipline artistique à l’autre, l’obtention du statut implique un cheminement fort différent, car chaque association détermine ses critères de reconnaissance. Je reviendrai sur ce sujet dans des chroniques subséquentes. Vous serez sûrement intéressé de savoir que, pour les artistes, l’adhésion à une association professionnelle est déductible d’impôt. Le statut, est-ce que c’est essentiel? L’application des lois sur le statut professionnel de l’artiste est incontournable, et l’obtention du statut professionnel devrait être une démarche prise au sérieux. L’artiste a des responsabilités fiscales en lien avec sa pratique. Il risque, dans le cadre de ses déclarations fiscales, de faire face à un éventuel contrôle où les preuves de son statut professionnel lui seront demandées. En plus de protéger l’artiste, l’obtention du statut professionnel assure une démarcation franche entre la pratique artistique professionnelle et la pratique en amateur (c’est-à-dire comme un loisir et non comme un métier). Cela dit, précisons que le statut professionnel n’est pas une évaluation du talent. Il y a des artistes amateurs dont les habiletés se mesurent parfaitement à celles des artistes professionnels, et peuvent même les surpasser. Le but de cet encadrement légal est plutôt de valoriser l’apport des créateurs à la société, de reconnaître le "métier d’artiste" et de viser à une juste rémunération pour les travailleurs autonomes de ce domaine. En résumé, être un artiste professionnel, c’est :
Depuis sa retraite, en 2014, la céramique a pris assurément plus en plus de place dans sa vie. Son atelier de Saint-Lazare réaménagé et équipé de manière très professionnelle, elle a décidé d’y offrir des cours privés ou en groupe. Un véritable succès qui se confirme chaque année pour le plus grand plaisir de l’artiste et de ses élèves de plus en plus nombreux. La Télévision du Sud-Ouest (TVSO) lui a dernièrement consacré un très beau reportage dans lequel elle nous parle de sa passion, de ce qui l’a amenée à exercer ce métier et des joies qu'il lui procure. Une vraie professionnelle que vous pourrez également retrouver parmi les Talents d’ici. Formé notamment par Harley Brown en Arizona et par Doug Dawson dans le Colorado, l’artiste Harvey Segal enseigne l’art du pastel sec depuis plus de 20 ans. Il sera au Hachem de Vaudreuil-Dorion le dimanche 19 février prochain, pour faire une démonstration de pastel, de 12h00 à 17h00 L’entrée est libre pour tous et si vous tombez sous le charme de cette technique ou si vous souhaitez tout simplement vous perfectionner, sachez aussi que Harvey Segal donnera six ateliers, à compter du 21 février 2017, toujours au Hachem de Vaudreuil-Dorion… Le prix de la session est de 150$, taxes incluses et le nombre de places est limité à 12 personnes. Pour plus d’information ou encore pour vous inscrire, vous pouvez appeler Harvey Segal au 514 662-5014 ou encore lui envoyer un message à l’adresse harveyjsegal@gmail.com.
Hachem est situé au 22800 chemin Dumberry à Vaudreuil-Dorion - Téléphone : 450 424-2022. La St-Valentin est toujours saluée avec brio par la Maison Trestler qui cette année encore ne dérogera pas à la règle en vous proposant un rendez-vous tout en charme et musique… un brunch de la Saint-Valentin accompagné au piano par Madame Reine Sauvé qui se chargera de l'ambiance musicale. Ce rendez-vous "Délices et Musique" est fixé le dimanche 12 février 2017 à 11h30.
Cette tradition représente aussi une belle occasion de visiter ou revisiter l’illustre demeure mais également d'admirer les œuvres des très nombreux artistes de la région qui participent à l'exposition "Entre nous" qui illuminera les murs de la Maison Testler jusqu'au 12 mars prochain. Le prix des billets est de 35$ pour les adultes, 20$ pour les 6 à 16 ans et 10$ pour les moins de 6 ans. Musique, art, échanges, histoire et délices… Un beau moment amical à partager en amoureux, en famille ou entre amis. Pour plus d’information ou pour vous inscrire, n’hésitez pas à composer le 450 455-6290.
Son emploi au CMCC lui permet de raffiner sa compréhension de différents enjeux, par exemple, le statut professionnel des artistes, les conditions de pratique et la vie associative. Elle est reconnaissante de sa chance de travailler sur de grands dossiers tels que la citoyenneté culturelle des jeunes, le financement de la culture et les dynamiques régionales.
Son cheminement scolaire et professionnel démontre bien ses trois pôles de prédilection : les arts, les affaires et la société. En ce moment, elle poursuit ses études aux HEC Montréal à la maîtrise en management des entreprises culturelles. Elle souhaite approfondir des sujets comme les relations arts-affaires, l’entrepreneuriat culturel et l’impact du sentiment d’appartenance sur la responsabilité sociale en région. Elle a un rêve professionnel : créer le plus grand réseau de maillage arts, affaires et communauté dans toute la Montérégie. Sabrina a accepté de faire partie des chroniqueurs qui chaque semaine partagent avec vous leur vision de l'art et de la culture sur le site "Talents d'ici". Dès jeudi prochain, elle évoquera le statut professionnel de l'artiste. À suivre... Photo : Daniel Bouguerra
Il y a eu plusieurs publications depuis quelques semaines dans les journaux concernant l’architecture ainsi que la qualité de nos écoles publiques et de leur conception jugée plus ou moins convaincante sous plusieurs aspects. Certaines études démontrent la plus-value des considérations architecturales de l’esthétique et de la beauté des espaces lors de la conception des écoles et leur impact sur la stimulation des enfants et la réussite scolaire. Les réflexions qu’on y retrouve portent sur le manque d’ambition que l’on peut constater lors de la conception de certains projets, les occasions parfois ratées de faire participer l’architecture de nos écoles au processus d’apprentissage. La réussite architecturale d’un bâtiment est une question difficile à définir de nos jours puisque l’architecture contemporaine ne répond plus à des critères aussi bien définis qu’autrefois, ou les règles de compositions formelles étaient déterminées de manière stricte. La réussite esthétique et fonctionnelle d’un édifice était considérée comme atteinte lorsque le traitement de chaque composante respectait les principes hérités du passé et que l’ensemble en résultant ne s’éloignait pas trop de l’image que devait projeter le bâtiment par rapport à son usage, à sa fonction. Il y avait donc une règle voulant que pour que la sauce soit bonne, il fallait obligatoirement suivre la recette. Ce qui n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. L’architecture s’est transformée au fil des changements économiques, technologiques, sociaux et culturels qui ont bouleversé le paysage urbain depuis la révolution industrielle. L’avènement de nouveaux matériaux sont apparus modifiant les techniques de construction avec pour résultat de modifier l’aspect général des constructions et la perception qu’on en a.
La question de pertinence de l’architecture dans la conception des écoles interpelle de plus en plus les architectes, éducateurs, pédagogues et chercheurs québécois. Certains se sont même réunis afin de former un groupe d’étude ayant pour objectif de préciser les éléments qui devraient participer à la conception de meilleures écoles, mieux adaptées aux réalités de notre époque. Au fil de leurs analyses plusieurs éléments ont fait consensus:
Il est aussi suggéré d’étendre aux projets d’écoles les fameux concours d’architecture qui constituent l’étape préliminaire de certaines commandes gouvernementales. Ces concours constituent un outil intéressant dans la mesure où ils favorisent une plus grande qualité, tant esthétique que fonctionnelle du produit. Au final, l’objectif est de faire participer l’architecture dans une démarche plus globale ou l’organisation des espaces contribue plus adéquatement à des formes d’apprentissage changeantes et à une démarche pédagogique en transformation. Une nouvelle configuration des espaces ainsi que de nouveaux types d’espaces sont requis afin de répondre à cette nouvelle réalité. Pour n’en citer que quelques-uns (la liste est longue…) :
Vastes sujets de discussion que l’école et l’architecture, deux domaines en questionnement et en mutation. Les deux nous révèlent des formes parfois contradictoires ou difficiles à comprendre, à identifier. Les deux sont en mode question plutôt que réponse, d’où souvent les interrogations, les surprises et parfois les étonnements. Une chose est certaine, l’architecture devrait contribuer à mieux définir les écoles, et cela devrait se refléter dans les immeubles que l’on construit. Comme le dit l’expression la première impression est souvent celle qui demeure dans l’esprit. Un exemple de cela? Lequel de ces bâtiments est une école? Réponse au bas de cette page. Photo A (source : Google) À une époque où le décrochage scolaire et la perte de motivation des étudiants sont devenus des problèmes sérieux qui affectent tant la famille que la société, il est pertinent de s’attendre à ce que la planification et l’organisation de l’école telle qu’on la connait soient repensées. Et c’est sans parler du stress que doit représenter pour le personnel enseignant, administratif et de soutien ces espaces mal adaptés, inadéquats ou insuffisants. On ne peut pas réduire la planification et la conception des écoles uniquement à des considérations de superficies et de coût au mètre carré. Une fois entendu le principe selon lequel le respect des budgets est essentiel, on passe à l’étape de la créativité. Jamais un artiste ne se limitera à décrire sont travail en terme de quantité de matière ou de la superficie de son œuvre. Ce qui va vous séduire c’est le voyage qu’il vous fait faire dans son imaginaire, et la façon dont vous interprétez ce qui se présente à vous. Il vous parlera de ses inspirations, ses intentions, ce qui le fait vibrer, le message qu’il souhaite exprimer, la prétention modeste de contribuer à la richesse de la culture du groupe. Il faut au départ qu’il y ait une vision de ce que l’on attend de l’école pour nos enfants, en quoi elle doit les enrichir intellectuellement, comment on aimerait que l’expérience du lieu de l’apprentissage reste gravée positivement dans la mémoire, que tout cela nourrisse leurs ambitions. C’est à ces objectifs que l’architecture doit contribuer. Rendre les écoles fonctionnelles et attrayantes c’est cela: faire participer l’architecture à la beauté et à l’évolution de la société. Ce n’est pas un luxe c’est une obligation. L’espace d’une chronique est limité pour développer des sujets aussi vastes, j’espère tout au moins vous avoir sensibilisés et intéressés à cette question. Pierre Laurin laurinarch@gmail.com Réponse : B
Le dimanche 5 février de 14h00 à 16h00, parallèlement aux trois vernissages de l’exposition Je m’inspire des grands maîtres... des artistes en herbe, se tiendra l'ouverture officielle de l'exposition Clic et déclic - La photographie avant l'ère du numérique, au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Pour l’occasion, Michel Morissette, le responsable des expositions ethno-historiques du Musée, ayant conçu l’exposition, sera sur place pour donner des compléments d’information et pour répondre aux questions des visiteurs, concernant cette nouvelle salle dédiée au huitième art.
La photographie qui signifie littéralement "peindre avec la lumière", a fait son apparition au 19e siècle et a changé à tout jamais notre manière de voir et concevoir le monde. L'engouement marqué de la population pour cette nouvelle forme d'expression et l'évolution rapide de cette technologie provoqueront une véritable révolution dans nos vies. Les différents appareils photographiques exposés dans cette salle feront réaliser aux visiteurs à quel point cette technologie a évolué rapidement. Si les jeunes d’aujourd’hui ne connaissent pas les pellicules 35 mm, ils ignorent alors que tout a commencé par le daguerréotype sur une plaque de cuivre argentée, qu’est venu ensuite l’ambrotype sur verre posé sur un fond noir, le ferrotype sur tôle et les portraits sur papier albuminé. Cette exposition, qui plaira autant aux amoureux de la photographie qu’aux amateurs d’histoire, présente également des photographies qui témoignent de l’esthétisme de leurs époques. Ces archives de la deuxième moitié du 19e siècle illustrent bien comment la prise d’une photographie relevait quasiment de la cérémonie. Il est possible de se l’imaginer en se rappelant qu’il y a quelques années à peine, au début des années 2000, l’on choisissait encore méticuleusement les films 24 ou 36 poses que nous utiliserons lors d’un voyage. Pour en savoir davantage sur le sujet, une visite commentée de l’exposition par Michel Morissette fera partie de la Matinée art de vivre du vendredi 31 mars à 13h30, pendant laquelle le photographe professionnel Michel Laquerre traitera de l’évolution technologique dans le domaine de la photographie. L’exposition Clic et déclic se poursuivra jusqu’au 22 décembre 2017. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges est situé au 431, avenue Saint-Charles à Vaudreuil-Dorion. |
AuteurChristian Gonzalez Catégories
Tous
Partenaires |