N’hésitez surtout pas à revêtir vos habits d’époque pour célébrer la 25e édition de l’événement Les Seigneuriales de Vaudreuil-Dorion, qui se tiendra les 1er, 2, 3 et 4 juin prochains sous le thème À tout seigneur, tout honneur!
En bateau, en voiture et à pied, la photographe professionnelle Josiane Farand a sillonné pendant un mois la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, la République tchèque, l’Autriche, la Suisse, le Liechtenstein et l’Angleterre. Un périple au travers de l’Europe qui lui a permis de nous rapporter de très belles photos qu’elle présentera dans le cadre des Matinées Art de vivre le vendredi 28 avril 2017, à 13h30, au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges.
En présentant ses photographies, Josiane Farand racontera non seulement l’histoire des lieux, mais aussi les expériences et anecdotes qu’elle y a vécues. Elle évoquera notamment sa présence à Nice quelques jours après l’attentat du 14 juillet 2016. Le coût est de 10 $ par personne (8 $ pour les membres du Musée). Vous pouvez réserver sur place ou téléphoner au 450 455-2092. L’Orchestre à Vents du Suroît a été fondé en janvier 2001 sous l’initiative d’enseignants en musique. Cette formation dynamique a été dirigée, durant les quatre premières années, par le talentueux jeune chef Louis-François Milot. À l’automne 2004, Theresa Landry, diplômée en musique de l’Université McGill et ingénieure de son, prend la relève à la direction musicale et depuis, elle communique au groupe sa passion pour la musique. L’OVS regroupe une quarantaine de musiciens passionnés de musique de niveau semi-professionnel et amateur avancé provenant en très grande majorité de la région de Vaudreuil-Dorion et de ses environs.
L’Orchestre participe activement à la vie culturelle de la région du Suroît en présentant chaque année plusieurs concerts partout dans la région, en participant à différents évènements culturels en plus de réaliser divers projets spéciaux. L'Orchestre à vents du Suroît présentera son concert annuel, intitulé Dans l'univers des jeux vidéo le 6 mai prochain à 19h30 à la salle Paul-Émile Meloche de Vaudreuil-Dorion. Le prix des billets est de 20 $ (10 $ pour les enfants et les étudiants, gratuit pour les moins de 5 ans). Pour toute information ou pour réserver vos places, composez le 514 453-9423 ou envoyez un message à info@ovs.ca. La salle Paul-Émile Meloche est située 400, avenue Saint-Charles à Vaudreuil-Dorion.
Photo : Daniel Bouguerra
Jamais les pigments offerts par l’industrie aux peintres, dessinateurs et sculpteurs n’ont été aussi beaux et variés. Toutefois, nombreux sont ceux qui peignent sans même se soucier des bases les plus élémentaires de la théorie des couleurs. Sans ces bases indispensables vous ouvrez simplement la voie à des mélanges ternes et sans éclat. Dans cet atelier de techniques mixtes donné par l'artiste multidisciplinaire Madeleine Turgeon, vous apprendrez des notions essentielles pour créer des oeuvres lumineuses et adopterez une vision plus large de la composition avec tous les outils nécessaires pour vous créer une signature plus personnelle par le biais de techniques mixtes d’acrylique, de médiums et de matériaux divers. La présentation visuelle faite par Madeleine Turgeon est suivie d'un atelier pour mettre en pratique les notions apprises. Les prix sont variables en fonction de la durée des ateliers (voir ci-dessous), mais tout le matériel est fourni. Vous n’aurez qu’à vous munir de vos pinceaux. Dans tous les cas, les participants repartiront avec une toile de 6’’x18’’ ou équivalent pour l’atelier d'une durée de 5h30 ou un panneau de bois de 6’’x18’’ ou équivalent pour l’atelier de 2h50. Réservations : Le nombre de places étant limité à 12 participants, vous êtes invité à réserver la vôtre sans tarder, par téléphone au 450 631-3112 ou en envoyant un message à madeleineturgeonart@gmail.com. Un dépôt est exigé via Paypal.
À propos de l'artiste
Ni passionnée de figuratif, ni d’abstrait, elle se contente de suivre son fil d’Ariane. Dans cette opposition, elle se permet des échanges qui ouvrent une multitude de portes à son imagination créative. Ses expériences permettent un amalgame d’idées, d’images et d’émotions qui se concrétise par une représentation picturale rythmée et colorée. Si sa démarche artistique est reconnue et singulière, ce n’est pas le fruit du hasard... la clé de son succès étant la constante recherche de l’innovation tout en ne lésinant jamais sur les détails. Photo : Daniel Bouguerra
Je me suis aussi découvert un goût pour l’abstraction qui me permet de travailler la couleur, la texture et la composition avec une liberté qui m’est restreinte par la nécessité de ressemblance dans l’art figuratif. L’esprit se vide dans l’abstrait et le geste acquiert de l’assurance. C’est par l’abstrait que mon art figuratif acquiert sa maturité."
La bibliothèque Marie-Uguay est située 1300, boulevard Don Quichotte à Notre-Dame-de-l'Île-Perrot.
Cet événement est l’occasion idéale pour les artistes de présenter leur travail au public de la région. Si vous souhaitez participer à cette exposition, les inscriptions pour Vacances en Art seront ouvertes du 17 avril au 15 mai prochains. Le formulaire d'inscription est disponible sur le site web de la Ville ainsi qu’à la bibliothèque. Coordonnées des bibliothèques participant à l'événement
En 2016, le marché de l’Art s’est consolidé en Occident et a consacré la Chine dans son rôle de première puissance mondiale, avec une avance implacable de 1.3 milliard de dollars sur les États-Unis. C’est ce que nous indique Artprice, leader mondial de l'information sur le Marché de l'Art, dans son bilan annuel. Ce marché démontre désormais une maturité qui lui permet de s’affirmer comme un véritable placement alternatif avec 12.45 milliards de dollars d’enchères publiques. On peut désormais parler du Marché de l’Art comme d’un secteur économique à part entière. Ce résultat étonnant, compte tenu de l’économie, affiche une hausse de 291% depuis 2000. Cette croissance repose en grande partie sur la mondialisation du marché ainsi que sur l’intensification du segment haut de gamme en Occident, même si on peut noter un certain tarissement des chefs-d’œuvre exceptionnels. Ce qui n’a pas empêché Monet de signer le record mondial de 2016 avec La Meule, pour une somme de 81.5 m$. Fait significatif, le tiers des artistes présents dans le Top 500 sont chinois et le premier de ce classement l'est également, Zhang Daqian, avec 355 millions de dollars, alors même que les grands collectionneurs de ce pays diversifient de plus en plus leurs acquisitions. Conscients de la mutation de leur marché intérieur, ils misent sur les grandes signatures occidentales anciennes, impressionnistes, modernes ou contemporaines, après avoir fait flamber les prix de leurs compatriotes. 700 musées créés chaque année et une incroyable montée en charge d'internet Les enchères les plus spectaculaires ne répondent plus à des caprices de milliardaires, car l’achat de chefs-d’œuvre relève d’une stratégie économique bien rodée : un Gauguin, un Modigliani ou un Van Gogh majeurs sont l’assurance d’un rayonnement culturel planétaire et d’un taux de visiteurs exponentiel dans une industrie muséale devenue une réalité économique mondiale. Avec 700 nouveaux musées créés par an, il s’est construit plus de Musées entre 2000 et 2014 que tout au long des XIXème et XXème siècles. Si cette industrie dévoreuse de pièces muséales est l’un des facteurs primordiaux de la croissance spectaculaire du Marché de l’Art, l’omniprésence d’internet devient désormais le fer de lance principal des Maisons de Ventes de tous pays, au cœur de leur stratégie de conquête sur tous les continents. 97% des 6.300 maisons de ventes dans le monde sont aujourd’hui présentes sur internet (elles n’étaient que 3% en 2005). Christie’s comme Sotheby’s et les Majors ainsi que le reste de la profession ne conçoivent leur avenir que par internet où elles enregistrent des progressions de plus de 110%. Source : Artprice. Et moi, et moi... et moi ? Ce bilan prometteur qui s’appuie notamment sur les ventes aux enchères de maisons et de galeries parfois prestigieuses, peut paraître déconcertant vu de notre petite fenêtre, quand on est un artiste de Saint-Lazare, de Joliette ou de Longueuil. Au Québec, comme ailleurs, les galeries d’art semblent fermer leurs portes les unes après les autres et bon nombre d’artistes professionnels - et par ailleurs très talentueux - sont encore et toujours incapables de vivre de leur passion. Sauf si elles présentent des oeuvres d'artistes de réputation internationale, les expositions ne sont plus aussi courues qu’elles ne l’étaient et le public qui assiste à des vernissages se limite bien souvent à la famille, aux amis et aux proches de l’artiste qui expose, notamment en région. Cela semble un peu exagéré, mais c’est souvent la triste réalité. À qui la faute ? Certainement pas au public… On peut bien-sûr évoquer une situation économique défavorable ou instable, un manque d’intérêt ou d’éducation du public, pas assez de vulgarisation ou encore trop de sollicitations… même si ce sont des facteurs d’influence, ils ne sont peut-être que prétextes à justifier quelques réticences à la remise en question et au changement de la part de différents acteurs du milieu de l’art. Certains connaissent aujourd’hui le même désarroi que les chauffeurs de taxi face à une arrivée brutale d’Uber qui a remis en cause toute une profession devenue dramatiquement poussiéreuse. Oui, il y a d’autres méthodes et d’autres moyens de faire. Oui, il y a d’autres attentes du public et oui nous disposons désormais de moyens technologiques extraordinaires et souvent gratuits pour communiquer, annoncer, présenter, vulgariser… et se faire connaître. Artiste professionnel : plus qu'un statut, c'est aussi un mode de fonctionnement L’Art a le vent en poupe mais face à la montée en charge d’une multitude de pseudo-artistes et de pseudo-professionnels de la diffusion, ceux qui ont une réelle démarche artistique et un talent reconnu doivent savoir séparer le grain de l’ivraie. Ils ne peuvent plus se contenter d’exposer n’importe où, n’importe comment et avec n’importe qui. Ils ne peuvent plus se contenter du trop traditionnel vernissage sous forme d’un 5 à 7 avec vin et fromage annoncé par un simple communiqué de presse (qui sera relayé ou pas). Ils ne peuvent plus se contenter d’un seul site internet, aussi beau soit-il, s’il n’est pas animé, dynamisé et sans cesse enrichi. Ceux qui pratiquent l’art pour le simple plaisir ne se sentiront pas concernés par ces propos, mais ceux qui veulent en vivre doivent prendre conscience que les temps ont changé… si les artistes sont responsables de leur production, ils doivent aussi désormais assurer leur service de communication, de vente et d’après-vente. C’est aussi en ces termes-là qu’on devient un vrai professionnel, c’est-à-dire un artiste capable de vivre de son art.
Les temps ont changé et les attentes du public aussi. Ce n’est pas pour rien que des institutions aussi conventionnelles et conservatrices que Christie’s et Sotheby’s se sont adaptées et ont pris d’assaut internet, comme la quasi-totalité des maisons de vente de la planète. J’aurai certainement l’occasion de vous en reparler… Photo de Christian Gonzalez : Daniel Bouguerra
Les amoureux de musique vivront une soirée à la fois diversifiée et festive, découvrant un savoureux équilibre entre la musique baroque à laquelle appartient Jean-Sébastien Bach et la musique brésilienne. Il s’agit d’un programme musical exceptionnel auquel la Fondation du patrimoine Sainte-Jeanne-de-Chantal invite la population le samedi 29 avril à 20 h à l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. Le Brésil nous fait penser certes à la Bossa Nova. Cependant le répertoire brésilien a aussi ses Choros, un style particulier de musique, jouée à l’origine pour la bourgeoisie à l’époque coloniale portugaise, mais exécutée aujourd’hui partout au Brésil. Vous découvrirez le lien en plusieurs aspects avec la musique de Bach grâce à la prestation de l’ensemble Musicātus, formé de Rachèle et Louis Salvador.
Les billets pour ce concert (20 $ pour les adultes, 5 $ pour les enfants âgés de 12 ans et moins) sont disponibles à la Bibliothèque Marie-Uguay, ainsi qu’auprès d’Agnès Morin Fecteau à 514 453-9438. Les billets sont aussi en vente à la porte de l’église, 30 minutes avant le début du concert. Pour réserver en ligne : fsjdc.ndip@gmail.com. Depuis plus de 20 ans, Rachèle Salvador joue de la flûte à bec. Elle est diplômée du Royal Conservatory of Music de Toronto et a participé à plusieurs classes de maîtres avec des sommités canadiennes, hollandaises et israéliennes. Elle produit et prend part à de nombreux concerts et porte un intérêt particulier à la flûte amérindienne. De plus, elle donne des leçons particulières. À la fois pianiste et organiste, Louis Salvador est diplômé en piano classique de l’Université Concordia. Il poursuit des études privées en orgue. Il est organiste dans plusieurs paroisses à Montréal et à Longueuil. Il offre des prestations régulièrement et enseigne le piano. Amis artistes, pourquoi ne pas créer des cartes postales qui pourront ensuite être envoyées un peu partout pour promouvoir l’art et la peinture en particulier. C’est une belle initiative de l’artiste Line Desrochers et de l'association des peintres et sculpteurs Valédar qui sollicite ses membres pour créer ces cartes postales qui seront ensuite envoyées afin de faire d’annoncer Fraicheur Printanière, l’exposition annuelle qui se tiendra du 12 au 14 mai 2017 à Salaberry-de-Valleyfield.
Cette activité gratuite est offerte à tous les artistes, même à ceux qui ne sont pas membres de Valédar. Elle se tiendra à La Factrie (17, rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield), le samedi 15 avril, de 9h00 à 12h00. Tout le matériel est fourni : peinture, colle, et cartes postales prédécoupées… vous n’avez que vos pinceaux à apporter ! |
AuteurChristian Gonzalez Catégories
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