Après le succès remporté en 2016 lors de sa toute première édition, le Festival d’Art et de Musique de Rivière- Beaudette nous revient cette année avec une programmation encore plus riche et variée… des spectacles, des concerts, de l’humour et le grand retour du Neil Semer Vocal Institute qui avait illuminé le festival l’année dernière pour sa première nord-américaine après une vingtaine d’années passées en Europe. Une douzaine de concerts-spectacles, dont deux gratuits, se déroulant dans 4 municipalités différentes, une quinzaine d'artistes internationaux en résidence pendant 8 jours à Rivière-Beaudette, voilà un exemple de ce qui se passera lors de cette saison 2017 qui débutera dès le 6 mai prochain. Samedi 6 mai 20h : "La veillée d’Aubuchon" - Soirée humour avec Josiane Aubuchon
Centre communautaire - 1010, rue Ste-Claire, Rivière-Beaudette. Billets en pré-vente à 20$ ou 22$ à la porte. Samedi 13 mai à 20h: Soirée rétro et spectacle-dansant avec l’orchestre "The Rock-A-Loola’s Band".
Pour acheter vos billets Il est possible de faire l'achat de billet par internet sur le site lavitrine.com ou directement au comptoir de La Vitrine situé 2, rue Ste-Catherine Est à Montréal. Les billets sont également en vente à la station service Petro-Canada, 615 rue Principale à Rivière-Beaudette (argent comptant seulement). S’il reste encore des places disponibles vous aurez la possibilité d’acheter vos billets à la porte, le soir de l’événement, avec une majoration de 2$.. Spectacles et concerts à venir...
Vous pouvez écouter les 6 chansons de l'album en suivant ce lien.
La programmation estivale du MUSO - Musée de société des Deux-Rives a récemment été annoncée et elle débutera très vite puisque dès le 18 mai, les visiteurs pourront notamment découvrir l’exposition itinérante Têtes d’affiche produite par le Musée régional de Kamouraska. Cette exposition raconte l’évolution des conditions de la femme canadienne par le biais d’une cinquantaine de chapeaux, tous aussi beaux qu'originaux. Cette exposition évoque une vision et le statut de la femme, à certains moments de notre histoire. L’exposition aborde l’accession au droit, la maternité, la spiritualité, l’élégance, le modernisme, etc. De plus, l’exposition comporte un volet interactif permettant aux visiteurs de manipuler virtuellement les chapeaux. Le visiteur peut également, grâce à une tablette, prendre une photo avec l’un des chapeaux et l’envoyer à son adresse courriel. Si le chapeau te fait... l'exposition de Diane St-Georges En complément à cette exposition on pourra également admirer les œuvres de l'artiste peintre Diane St-Georges, bien connue dans la région, au travers de sa très belle exposition, Si le chapeau te fait. Une trentaine de tableaux peints en lien avec les chapeaux et les femmes seront présentés, apportant une touche régionale à la thématique.
En parallèle à l’exposition, une programmation d’activité sera offerte jusqu’au 1er octobre : un atelier intitulé L’art de faire des chapeaux avec la modiste Mona Rochon, le 10 juin prochain. Dessins de modèles vivants et un "mannequin challenge" suivront à l'automne lors des Journées de la Culture. L’exposition se poursuivra jusqu’au 1er octobre 2017. Le Muso est situé 21 rue Dufferin à Salaberry-de-Valleyfield. Le vitrail se définit comme une composition décorative translucide formée de pièces de verre colorées maintenues par un réseau de plomb (lui-même soutenu par des tiges métalliques formant un cadre rigide). Toutefois cette définition résulte d’une certaine évolution de la technique puisque les vitraux étaient à l’origine maintenus dans des cadres de bois ou par un liant de stuc ou de ciment. A partir du Xème siècle, cette technique va progressivement être remplacée par le vitrail au plomb en Occident, plus souple et plus malléable, et qui résiste mieux à l’humidité du climat.
Le vitrail est utilisé en architecture depuis des siècles. Il fait son apparition principalement dans les édifices religieux. Les plus anciens vitraux actuellement visibles datent de 1100 (XIIème siècle) et se trouvent dans la cathédrale d’Augsbourg en Allemagne fédérale. A l’époque romane (début Xème siècle-moitié XIIème siècle) l’ensemble des murs des églises servaient de structure afin de supporter le poids de la toiture. Pour cette raison les ouvertures qu’on pouvait y pratique devaient se limiter à des superficies minimales et pour cette raison les premiers vitraux étaient constitués de verres clairs afin de maximiser la pénétration de la lumière. À cause de ces contraintes architecturales, les fenêtres occupaient une surface réduite, la luminosité était minimale, les espaces étaient introvertis. Avec l’avènement du style gothique (XIIème siècle-XVIème siècle), des arcs-boutants constituaient l’ensemble de la structure, les murs ne servaient plus à cette fin, ils devenaient de simples éléments de remplissage entre les colonnes si bien qu’il devint possible de pratiquer de plus grandes ouvertures pour les fenêtres. L’architecture générale des édifices de cette époque permet la réalisation d’espaces beaucoup plus volumineux, la lumière est omniprésente et abondante, l’extérieur pénètre le bâtiment. Dès lors on commence à colorer le verre puisque la réduction de la luminosité résultant de la coloration est compensée par l’augmentation de la superficie des ouvertures. Il en résulta des compositions artistiques plus sophistiquées et un effet visuel saisissant qui transforma de manière radicale l’aspect visuel des églises. La Sainte Chapelle de Paris constitue l’apogée du style gothique ou le vitrail s’exprime dans toute sa splendeur. Le vitrail occupe presque toute la superficie des murs. Le vitrail est au service de l’instruction religieuse, il représente des scènes bibliques, la vie des Saints ou parfois la vie quotidienne au Moyen-Âge. Dans bien des cas il était souvent impossible à interpréter par les fidèles, les verrières étant trop hautes pour être lisibles et les scènes trop petites. Du XVIème aux XVIIIème siècles le vitrail connait un crépuscule en raison des multiples crises monétaires et des guerres de religions. Plusieurs vitraux sont détruits (le tiers environ) afin de récupérer le plomb pour la fabrication de munitions. Les églises serviront à d’autres usages durant cette période. Plusieurs vitraux comportaient des blasons et armoiries en référence à l’époque féodale. Afin d’éviter leur destruction lors des nombreuses révolutions plusieurs furent murées afin de les sauvegarder. Au XIX siècle les églises sont rendues au culte mais les dégâts sont énormes. La profession de maître-verrier elle-même est pratiquement disparue. Une vaste reconstruction est entreprise. C’est à cette époque ou le vitrail apparaît dans les édifices publics. À la fin de la deuxième guerre mondiale un renouveau souffle dans l’art sacré. L’architecture des églises développe un langage moderne et le vitrail suit cette tendance en s’exprimant à travers un vocabulaire de formes et de motifs renouvelés. On verra alors apparaître de nombreuses réalisations d'artistes comme Chagall, Matisse, Braque et Rouault. Église de Foucarmont en France Le XXème siècle connait une percée majeure dans l’art du vitrail alors que l’artiste américain Louis Comfort Tiffany (1848-1933) révolutionne le monde du vitrail en développant une technique toute nouvelle qu’il met au service de l’Art Nouveau. Plutôt que d’utiliser la traditionnelle baguette de plomb il met au point une méthode inédite d’assemblage du verre. Chaque pièce de verre est enrobée d’un fin ruban de cuivre lequel est enduit d’une graisse à soudure facilitant l’application d’une soudure à chaud Il en résulte un ensemble beaucoup plus délicat ou les joints d’assemblage sont nettement plus discrets que le ruban de plomb. Les œuvres qui en résultent sont d’une incroyable légèreté en plus de permettre la réalisation de composition toutes en finesse. Il n’y a qu’à songer aux légendaires lampes Tiffany pour réaliser que cette méthode permet littéralement de ‘’sculpter’’ le verre Nous reviendrons dans une prochaine chronique sur l’histoire et les réalisations de Louis Comfort Tiffany. Les maître-verriers furent donc de tout temps des collaborateurs inestimables. Ils permirent aux architectes de raffiner leurs concepts et de sophistiquer leurs créations. Grâce à eux chaque bâtiment avait la possibilité d’exprimer avec plus de finesse son caractère, sa personnalité, sa raison d’être. Une fenêtre qui contribue à raffiner l’esprit et qui ouvre sur le divin. Photo de Pierre Laurin : Daniel Bouguerra
Les Enchanteurs ont récemment participé à Noir et Blanc 3 au Centre Bell. Ils ont fièrement partagé la scène avec Gregory Charles et Marc Hervieux, notamment pour chanter le célèbre "Carmina Burana" de Carl Orff. Les 12000 spectateurs ont ovationné les choristes après cette performance: une expérience à couper le souffle des choristes de la région. Ils se promettent bien de renouveler l’expérience à l’occasion de Noël en Noir et Blanc qui sera présenté le 26 novembre prochain. Mais, en attendant, la nouvelle saison s’annonce déjà lumineuse pour l’ensemble vocal de Vaudreuil-Dorion avec notamment le spectacle Juste pour toi qui sera donné à l’aréna de Vaudreuil les 12 et 13 mai prochains. Afin de souligner le 20e anniversaire de Sylvain Cooke à titre de directeur artistique du chœur, les Enchanteurs lui dédient ce spectacle spécialement conçu pour lui, d’où le titre "Juste pour toi". À la manière d’En direct de l’univers, Sylvain Cooke a rempli un questionnaire visant à dresser la liste des pièces phares de sa vie. À cette liste ont été ajoutées des chansons plus actuelles afin de créer un répertoire qui fera sans doute passer les spectateurs par toute la gamme des émotions. Philippe Gobeille signe la mise en scène de ce spectacle en lui apportant une signature toute personnelle. Mary Sarli se joint à l’équipe pour la première année afin de régler les chorégraphies. Son arrivée apporte un vent de renouveau sur la façon d’occuper l’espace et de bouger des choristes. Les Enchanteurs étant une troupe dynamique et en mouvement, il faut s’attendre à un divertissement digne de ce qui est présenté dans la métropole. Toujours au piano, Catherine Maurais reste fidèle à la direction des musiciens en mettant tout le talent qu’on lui connaît au service du spectacle.
La 25e édition annuelle des Seigneuriales de Vaudreuil-Dorion vibrera sous le thème À tout seigneur, tout honneur! pour honorer ceux qui ont marqué l’histoire régionale de cette époque et célébrer en grand le quart de siècle du festival. Cette grande fête historique, organisée par le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, se tiendra du 1er au 4 juin prochains dans le Vieux-Vaudreuil. Un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle pour fêter cette 25e édition, oui… mais pas que ça ! Il faut aussi mentionner la poursuite du virage écoresponsable, un projet d’horticulture au Parc de la Maison-Valois et la sortie d’une édition spéciale du livre jeunesse Les aventures de Cyprienne. De plus, les seigneuries de la région de Vaudreuil-Soulanges seront mises en valeur par le biais de la diffusion d’une websérie éducative de cinq capsules, d’un kiosque photos qui permettra aux visiteurs de se mettre dans la peau d’un couple d’antan ainsi que par des personnages identifiés aux cinq seigneuries qui iront à la rencontre des festivaliers. Nombreuses seront les activités, les animations et les réjouissances, avec comme élément central la traditionnelle plantation du Mai. Placées sous la présidence de monsieur Guy Pilon, maire de Vaudreuil-Dorion, les festivités débuteront le jeudi 1er juin au Salon de thé chez Catherine Trestler, à la Maison Trestler et se poursuivront en soirée avec le Concert Dans la cour des grands de l’Orchestre symphonique de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, à l’église Saint-Michel. L’incontournable Souper des Seigneurs sera présenté sous le grand chapiteau, le vendredi 2 juin. Le Salon de jeux du Marquis y fera redécouvrir des jeux de table d’époque. Les billets pour ce souper-spectacle sont disponibles dès maintenant, au coût de 95 $, auprès du Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, au 450 455-2092. Voir le menu. Le samedi et le dimanche, plusieurs groupes de reconstitutions recréeront le quotidien de l’époque et de nombreux anciens métiers seront en démonstration. Les familles pourront vivre pleinement l’expérience en participant au parcours d’activités historiques, ardoises en main. En plus des musiciens et animateurs, un grand nombre d’artisans et d’exposants se déploieront sur les terrains du Musée ainsi qu’en périphérie afin de présenter leur savoir-faire. Le parc Esther-Blondin, situé à proximité, accueillera la Place des Premières Nations avec la reconstitution d’un village amérindien et d’un campement militaire français du 18e siècle. Les Charbonniers de l'enfer - Au diable les avocats Le samedi à 18 h 30, le groupe Les Charbonniers de l’enfer, se produira sur la Grande scène Desjardins Vaudreuil-Soulanges. La soirée se poursuivra à 20h00 avec le Concours Intermondial de la Grande Menterie en Nouvelle-France, animé par Eric Michaud, porte-parole des Seigneuriales de Vaudreuil-Dorion et Roy des menteurs. En cette année spéciale, les meilleurs menteurs des éditions précédentes viendront s’affronter!
Le dimanche 4 juin, la messe seigneuriale sera suivie par la criée publique sur le parvis de l’église Saint-Michel et le défilé dans les rues du Vieux-Vaudreuil où le Mai, arbre écorcé et décoré de rubans, sera transporté jusqu’au terrain du Musée. Il y sera planté pour permettre aux descendants de la famille seigneuriale et aux dignitaires de le noircir à coups de fusil pour rendre hommage au seigneur et attirer de bonne récolte. La journée se poursuivra par l’encan crié sous le grand chapiteau et la rencontre-échanges avec l’artiste-peintre et sculpteur Sébastien Borduas dans le cadre de son exposition Transit. Rendez-vous sur le site internet des Seigneuriales pour connaître la programmation complète. Sylvain Massé, Céline Lavallée et Jean-Yves Poirier Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), les Municipalités régionales de comté (MRC) du Haut-Saint-Laurent, de Beauharnois-Salaberry, de Vaudreuil-Soulanges et de Roussillon, avec la collaboration de Culture Montérégie, ont annoncé le 24 avril dernier la signature d'une Entente de partenariat territorial en lien avec la collectivité de la Montérégie-Ouest. Selon les termes de l'entente, le Conseil des arts et des lettres du Québec a apparié le montant de 94 000 $, investi par les MRC partenaires, pour un total de 188 000 $. Ce montant, réparti sur 3 ans (2077-2020), assure Ia mise en œuvre du programme de partenariat territorial de la Montérégie-Ouest, qui permettra de soutenir des projets de création, de production ou de diffusion favorisant des liens entre les arts et la collectivité pour les artistes résidant sur le territoire des partenaires. Ce programme, géré par le CALQ, a pour objectifs de stimuler la création artistique dans la région, contribuer à l’essor et à la diffusion des artistes et des écrivains, favoriser leur rétention dans leur localité, ainsi que d’encourager l'émergence et l'inclusion des technologies numériques dans la pratique artistique. Il vise aussi à épauler les organismes artistiques professionnels structurants pour le développement et le rayonnement des arts et des lettres sur le territoire et à I'extérieur. Un appel à projets est lancé dès aujourd'hui pour les artistes et écrivains professionnels ainsi que pour les organismes artistiques dont l'adresse principale se situe sur le territoire de l’un des partenaires. Les projets doivent être déposés au CALQ au plus tard le 15 juin 2017. Ce qu'ils en pensent... "Je me réjouis de cette entente entre le Conseil des arts et des lettres du Québec et quatre MRC de la Montérégie-ouest, qui investissent conjointement pour le dynamisme culturel de leur région et la qualité de vie de leurs citoyens. L'accès à la culture partout au Québec est une priorité pour notre gouvernement." Luc Fortin, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la protection et de la Promotion de la langue française. "Par la signature de cette entente, les MRC partenaires confirment l'importance du rôle de la culture comme levier essentiel pour favoriser le vivre ensemble et le développement durable des municipalités. Nous sommes fiers de démontrer notre appui au milieu culturel de notre territoire, et fiers également de pouvoir faire en sorte que les arts et la culture soient présents dans la vie de nos concitoyennes et concitoyens." Jean-Yves Poirier, maire de Saint-Polycarpe, président du Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges et membre du conseil de la MRC de Vaudreuil-Soulanges. "Je salue la remarquable concertation de nos partenaires de la Montérégie-ouest. En mettant nos ressources en commun, nous favorisons la présence des arts et des lettres au sein des collectivités, et contribuons ainsi au développement culturel durable de la région." Céline Lavallée, directrice du soutien aux artistes, aux communautés et à l'action régionale du conseil des arts et des lettres du Québec. "La signature de cette entente constitue une excellente nouvelle pour le milieu culturel de la Montérégie-Ouest. Culture Montérégie applaudit cet appui essentiel du Conseil des arts et des lettres du Québec aux artistes professionnels et aux organismes culturels, de même que l'engagement primordial des instances municipales dans le développement culturel régional." Sylvain Massé, président de Culture Montérégie. Soutien aux artistes et aux organismes
Dans le cadre de l'appel de projets, les artistes professionnels et les organismes culturels peuvent compter sur les services-conseils de Culture Montérégie pour la préparation de leur dossier. Celles et ceux qui souhaitent déposer un projet peuvent communiquer avec Sabrina Brochu, agente de développement à Culture Montérégie, afin de vérifier leur admissibilité et de s'assurer que leur projet répond aux objectifs et aux conditions du programme. Les services-conseils sont gratuits et offerts à tous. Coordonnées: sbrochu@culturemonteregie.qc.ca, 450 651-0694 ou 1877 651- 0694, poste 222. Rencontres d’accompagnement
Culture Montérégie offre également des rencontres d'accompagnement individuelles aux personnes qui souhaitent déposer une demande. Au cours de ces rencontres, les artistes pourront obtenir un avis ou des conseils quant à la façon de présenter leur projet, en lien avec les critères d'admissibilité. Ce service est offert gratuitement, toutefois, il est obligatoire de prendre rendez-vous auprès de Sabrina Brochu. Les rencontres sont de 45 minutes. Trois journées de rencontres sont prévues : le 9 mai dans Vaudreuil-Soulanges, le 10 mai dans Roussillon, le 16 mai dans Beauharnois-Salaberry et le 19 mai dans le Haut-Saint-Laurent. Les lieux et les adresses seront communiqués au moment de prendre le rendez-vous L’appel à projets Pour connaître tous les détails des quatre volets du Programme de partenariat territorial en Montérégie-Ouest, soit Soutien aux artistes et aux écrivains professionnels, Soutien aux organismes artistiques professionnels, Soutien à la mobilité pour les artistes et Soutien à la mobilité pour les organismes, consultez le site web du CALQ, section Aide financière, onglet Aides régionales.
Loin de tendre vers un but déterminé en arts visuels, j'ai toujours accueilli les expériences artistiques et cherché des nouvelles possibilités d'expression, permettant les découvertes liées au hasard. Mais je précise en préambule que si je ne crée jamais par hasard - comme tant d’artistes l'ont fait ou le font encore aujourd’hui - je lui laisse cependant parfois l'opportunité de guider mes pas. L’artiste et poète français Paul Eluard (1895-1952) disait: "Il n’ y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous"
Une rencontre avec une personne, un objet ou une découverte peut être déterminante dans notre processus de création artistique. Reconnaître au hasard une valeur, c’est intégrer une touche d’imprévu et accepter des modifications à l’intention originelle. Quoi qu’il en soit, on conserve toujours un rôle déterminant dans la création d’une œuvre : on prend ou non des dispositions susceptibles de laisser le hasard se manifester, on accepte ou rejette les résultats obtenus, et on assume cette responsabilité́ en la signant de son nom. Aussi longtemps que remonte l’art dans l’humanité, les artistes ont longtemps voulu contrôler la matière et l’image selon des théories purement académiques. Le hasard qui apparaît comme la manifestation d’une volonté divine n’était pas considéré pour avoir une incidence favorable sur l’art. Pourtant le génie Léonard de Vinci (1452-1519), dont la curiosité infinie était seulement égalée par la force d’invention, proposait le hasard comme une fabuleuse opportunité pour peindre. Il s’inspirait de tout et de rien ! Mais dès 1665, l’Académie royale de peinture et de sculpture qui avait le monopole de l'enseignement artistique imposait un autre point de vue. Les théories défendues par ses membres avaient pratiquement force de loi dans le monde de l’art, un domaine dans lequel ils prétendaient que rien ne pouvait être laissé au hasard. Ce n’est qu’au début du XXe siècle dans le sillage des recherches scientifiques en art que certains peintres ont commencé à miser pleinement sur la notion de hasard.
Au fil de "mes hasards"... Au fil de nombreuses années de pratique, je ne compte plus les occasions où j’ai du adapter une oeuvre à cause d'un accident inattendu qui m’a fait dérouter de mon objectif premier, par exemple :
Savoir tirer profit du hasard On ne peut attendre que les heureux accidents arrivent car ils se produisent au moment où on s’y attend le moins. Toutefois en laissant entrer le hasard dans notre démarche créative et en nourrissant notre parcours artistique d’études et d’expérimentations, on multiplie les chances d'avoir des résultats satisfaisants, de faire des choix stratégiques et bien entendu... d’innover. Bibliographie 1. Pek Van Andel et Danièle Bourcier, De la sérendipité dans la science, la technique, l’art et le droit - Leçons de l’inattendu (L’Act Mem, 2009) 2. Lucile Berland, Le vrai génie des inventeurs: savoir profiter du hasard, Slate FR 3. George Brecht. L’Imagerie du hasard, Paris : Presses du réel, 2002 4. Augustin Manaranche, Hasard et aléatoire Dada & Art génératif, 2011 5. Danièle Perez, Le hasard dans l’art, 2016 6. Sarah Troche, Le hasard comme méthode, 2015 Photo de Madeleine Turgeon : Daniel Bouguerra
S’exprimer est primordial pour Mylène Roy et c’est à travers le minutieux métier qu’est la joaillerie qu’elle le fait le plus librement. Elle affectionne particulièrement le travail des métaux précieux : l’argent, l’or ou encore le platine et elle adore orner ses pièces avec des pierres ou des perles naturelles. Elle prend plaisir à s'adapter aux demandes de la clientèle qui lui passe commande, tout en y rajoutant sa touche personnelle en guise de signature. Elle crée aussi de petites collections abordables lors d’expositions de région afin de se faire connaître.
Il y a quelques mois, elle faisait son entrée dans le répertoire des Talents d’ici et elle vient tout juste de mettre en ligne son nouveau site internet. En le consultant, n'hésitez pas à vous inscrire à son info-lettre afin de rester à l’affût des nouvelles collections et des promotions car Mylène y vendra également ses créations en ligne via la boutique de son nouveau site. |
AuteurChristian Gonzalez Catégories
Tous
Partenaires |