Démontrant très rapidement une véritable passion pour l’art, Nicolas S. Novac a appris à dessiner très jeune et c’est dès l’âge de 11 ans qu’il a pleinement réalisé que c’était véritablement sa vocation, alors que pour la première fois il a travaillé de l’argile lors d’un cours de modélisation. Créant une multitude d'objets très variés, son grand projet était de réaliser le bas-relief d’une scène de bataille entre gaulois et romains. C’est dans le domaine du théâtre, section marionnettes, qu’il fait ses premières armes à l’École des Beaux-Arts George Enesco de Iasi en Roumanie. Des années qu’il considère comme essentielles pour son développement artistique. De la conception des marionnettes à celle des décors, rien ne lui échappe. À telle enseigne qu’il se lance très vite dans la création et la réalisation de véritables spectacles qui furent présentées dans plusieurs villes, notamment en Toscane et à l’affiche de plusieurs festivals dont celui du Théâtre Romain à Padoue en Italie. Alors que ces expériences extraordinaires façonnaient son style et définissaient l’artiste qu’il allait devenir, Nicolas décide de venir s’établir avec son épouse à Montréal, au début des années 2000. Il obtiendra en 2004 un Certificat en Multimedia délivré par l'Universite de Montréal. |
Les mécanismes qui apparaissent dans ses œuvres tentent de mettre l’accent sur la réalité d’un monde qui semble incapable de s’arrêter, de prendre une pause de quelques instants, ne serait-ce que pour en savourer les plaisirs et profiter de ses splendeurs. "Nous sommes aux prises avec un système à engrenages qui tourne à l’obsession". Nicolas Novac pense que l’art pour le seul plaisir de l’art est un concept démodé. L’artiste a des choses à dire et des messages à passer. Il est la voix de sa génération et, en ce sens, sa vision du monde est essentielle. Ses tableaux ont le pouvoir de transformer notre perception esthétique et de nous inviter à la réflexion, à plonger au fond de nous-mêmes. Les caractères peuvent parfois sembler déchirés et très loin de la routine quotidienne, mais une lueur d’espoir émane dans leurs silhouettes. Pour réaliser ses œuvres sur toile, Nicolas privilégie les techniques mixtes et n’hésite pas à utiliser peinture acrylique, encre de Chine, fusain, aérographe, plâtre, engrenages et divers objets qu’il moule lui-même. |
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