Chaque année se tient un concours international destiné à récompenser les plus belles monnaies frappées par différents pays, le COTY (Coin Of The Year). Pour la 40e édition de ce concours très couru, 40 pays ont présenté une sélection de quelque 2300 pièces produites en 2021. La Monnaie royale canadienne vient de remporter deux prix dont le plus convoité et le plus prestigieux de tous, The Coin of the Year… Ça c’est une bonne nouvelle, mais la meilleure des nouvelles c’est que cette pièce qui représente un loup gris dans un composition yin et yang noir et or est une réalisation de Claude Thivierge, artiste et illustrateur animalier de Vaudreuil-Soulanges. On a souvent parlé de Claude Thivierge ces derniers mois puisqu’il a signé avec Madeleine Turgeon la superbe murale de la piscine de la Cité-des-Jeunes à Vaudreuil-Dorion, le projet Nature hospitalière pour la Fondation de l’hôpital du Suroît et qu’il a également réalisé une œuvre représentant de magnifiques baleines pour l’exposition Lumin’Art présentée cet hiver au parc Le 405, également à Vaudreuil-Dorion. Chapeau l’artiste, tu fais la fierté de toute une région et tu viens de mettre la barre très haut! Pour votre information, la totalité des pièces gravées avec l’illustration de Claude Thivierge a déjà été vendue! Les collectionneurs se sont rués dessus… Quelques réalisation récentes
Quelques étapes de la réalisation de la murale Oasis de la biodiversité qui se trouve sur un mur de la piscine de la Cité-des-Jeunes à Vaudreuil-Dorion. Cette murale, qui rappelle la biodiversité qui régnait en ces lieux il n’y a pas si longtemps a été imaginée et créée par Madeleine Turgeon et Claude Thivierge. Pour venir à bout de ce projet de 125 x 25 pi, les deux artistes, assistés par Simone Vandette, ont guidé pendant huit semaines les élèves de la concentration arts plastiques de l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes, accompagnés par leur enseignante Nancy Lépine, ainsi que des jeunes du Carrefour jeunesse-emploi Vaudreuil-Soulanges… et le résultat est magnifique! Cette murale, réalisée avec le soutien de la Fondation de la Cité-des-Jeunes et de la Ville de Vaudreuil-Dorion, a été officiellement inaugurée le 27 octobre 2022. Photos: Christian Gonzalez
Félix Leclerc troubadour… Pour ceux qui n’auraient jamais vu ce documentaire tourné à Vaudreuil en 1958. Félix Leclerc nous fait visiter les lieux, nous parle de sa vie, converse avec la chanteuse Monique Leyrac et interprète quelques-unes de ses chansons.
Les habitués de la Maison Félix-Leclerc reconnaîtront facilement l'endroit, notamment le salon où se déroulent aujourd'hui la plupart des événements artistiques et culturels organisés dans la maison du chemin de l'Anse. Nous aimons tous notre baie de Vaudreuil et elle nous le rend bien en nous offrant régulièrement quelques-uns des plus beaux levers et couchers de soleil, une palette de couleurs souvent époustouflantes et des atmosphères qui semblent parfois presque irréelles. Source d’inspiration inépuisable et inépuisée, pour elle je veille le soir, pour elle il m’arrive de ressortir en pleine nuit et pour elle encore je me lève très souvent aux aurores… sans jamais le regretter. Aujourd’hui, je vous invite à en faire le tour avec moi en quelques minutes et au travers des quatre saisons, puisque nous avons encore la chance de les avoir. Allez hop, on y va! J’aime beaucoup cette photo de Gérard Fuentes et Danièle Henkel prise il y a quelques temps au vignoble Côte de Vaudreuil. Danièle présidait cette année-là l’événement l’Art au vignoble et elle avait reçu en guise de remerciement un magnifique colibri que Gérard avait lui-même sculpté. Une vraie petite merveille de réalisme et de finesse! Gérard aimait faire de la moto et c’était un homme vraiment très prudent sur la route. Il avait même échangé sa Harley à deux roues contre un modèle à trois roues pour se sentir un peu plus en sécurité et minimiser les risques de chutes. En parlant de sa nouvelle moto, il disait avec humour "Elle est parfaite pour les papys". Malheureusement le 16 septembre dernier, alors qu’il circulait dans la région d’Alexandria en Ontario, il s’est fait percuter par un chauffard qui, sans la moindre petite lueur d'humanité, a préféré poursuivre sa route plutôt que de s'arrêter pour s’inquiéter de son sort et lui porter secours. Victime de plusieurs fractures et surtout d’un traumatisme crânien très sévère, Gérard n’a jamais vraiment repris conscience depuis cette date malgré des soins intensifs et de nombreuses interventions. Probablement fatigué de se battre et peut-être aussi un peu impatient à l’idée de pouvoir enfin retrouver là-haut sa douce Vivi qui lui manquait tant... comme ces oiseaux qu’il aimait tellement observer, Gérard s’est finalement envolé vers d’autres cieux le 6 décembre en fin de matinée. Aimé de tous, Gérard avait des amis sur toute la planète, sa famille l’adorait et la communauté artistique le respectait. Ornithologue passionné, il s’était attaché à la représentation sculpturale d’oiseaux sauvages, de canards et plus tard de rapaces. L’une de ses premières pièces obtint une mention à l’Omnium de Sculpture de Montréal 1998, puis une autre un 3e Prix au concours québécois de sculpture d’appelants en 1999. Depuis, il était devenu un habitué de podiums de plus en plus importants, au Québec, au Canada et surtout aux États-Unis. Ce fut notamment le cas au Northeast Waterfowl Festival, une compétition internationale qui se déroule à New Haven dans le Connecticut, alors que depuis 2002 il participait aussi tous les ans au Ward World Championship, championnat mondial de sculpture d’oiseaux qui se tient à Ocean City (Maryland USA). Une compétition prestigieuse qui réunit les meilleurs artistes du monde et d’où il ne reviendra jamais bredouille en y remportant de très nombreux prix. Il y sera même plusieurs fois sacré champion du monde dans les catégories dans lesquelles il présentait ses sculptures. Ce n'est pas rien ça! De la préparation de la pièce de bois jusqu’aux derniers détails sculptés et peints avec minutie, Gérard pouvait passer entre 400 et 600 heures pour réaliser l’une de ses sculptures. Ronald Cid du groupe Wildlife Wood Carvings que Gérard gérait sur Facebook a laissé un message mentionnant que les 5200 sculpteurs d’oiseaux de ce groupe international priaient pour lui. C’est vous dire à quel point il était connu, aimé et respecté par les artistes de cette communauté qui, très affectueusement, l’appelaient tous Gerry. Même si Gérard était un homme discret qui ne sollicitait pas la lumière des projecteurs, je trouve que son travail aurait mérité d’être plus souvent souligné. Je regrette vraiment qu’on ne lui ait pas donné plus de visibilité quand il était temps de le faire. J’aurais tellement aimé qu’on honore sa sensibilité artistique et son immense talent de son vivant par une grande et belle exposition solo quelque-part dans Vaudreuil-Soulanges. Ce ne sera malheureusement pas le cas et il restera probablement plus connu et apprécié des amateurs et du grand public aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Europe et ailleurs… qu’ici, dans sa propre région. Même en France Le Monde Magazine lui avait réservé plusieurs pages il y a quelques mois. C’est la raison pour laquelle, avec le recul et toute l’émotion que suscite sa disparition, je suis très heureux de lui avoir consacré ici même plusieurs articles et, il y a quelques années déjà, une page de présentation dans le répertoire des "Talents d’ici". Cette page restera toujours active! Merci à RDV.TV et à TVSO qui ont su détecter tout le talent et la sensibilité de Gérard en tournant ces deux vidéos que je conserve précieusement dans mes archives.
Cher Gérard, je devais t’aider à refaire ton site internet mais quand je suis venu chez toi à Rigaud nous avons finalement passé notre temps à boire du café, à refaire le monde, à rire et à nous souvenir des bons moments passés dans le pays lointain qui nous a vus naître. Nous avions les mêmes origines et ton accent, resté intact après des décennies de vie québécoise, me rappelait ma jeunesse... le soleil d'Afrique du Nord, la Méditerranée, le bleu du ciel, le parfum du jasmin et de la fleur d’oranger, la légèreté de la mouna de Pâques, le goût de miel des zlabias et l’odeur des gambas ou des sardines grillées à la plancha. Même si nous parlions beaucoup avec les mains, nous avons aussi beaucoup ri en nous souvenant des expressions colorées et du vocabulaire très imagé que nous utilisions là-bas. Les pieds-noirs, même les plus calmes, savaient élever la voix et certaines prises de bec, que ce soit dans la rue ou même de balcon à balcon, auraient pu effrayer n’importe lequel des patos. En français, en espagnol, en arabe, on était capables de se traiter de tous les noms en accompagnant nos colères de grands gestes quasi théâtraux. Méditerranéens nous étions et latins nous sommes restés. Mais on avait beau s’envoyer les pires insultes en pleine face, ça ne laissait jamais aucune trace, pas le moindre bleu à l’âme et ça n’a jamais réussi à égratigner une relation ou une amitié. Ça faisait partie de notre mentalité et après une altercation, même la plus violente, c’est autour d’un pastis ou d'une agua limon que nous nous retrouvions plutôt qu’au commissariat ou devant un tribunal. Enfin bref, en remuant tous ces souvenirs nous nous étions bien amusés de tous ces petits travers et de ces comportements qui finalement forgeaient notre identité. Évidemment, nous avons à peine ouvert nos ordinateurs ce jour-là et ce fut partie remise pour le site internet. On avait décidé de se revoir très vite, peut-être même autour d'une anisette avec un peu de kémia… Mais la semaine où je suis parti en France, toi tu as décidé de te faire plaisir en allant faire un tour de moto en Ontario. J’étais à Orléans quand j’ai appris que tu avais eu cet accident terrible. Depuis j’ai chaque jour, je dirais même chaque heure, suivi l’évolution de ton état grâce au groupe Messenger créé par tes fils Thierry et Patrick pour nous donner quotidiennement de tes nouvelles. Le cœur gros, espérant à chaque instant un message mentionnant que ta santé s'améliorait, je me contentais de lire ce qu’ils écrivaient sans jamais intervenir afin de laisser le maximum d’espace aux tiens. Tu peux vraiment être très fier de ta famille et de tes amis qui t’ont soutenu en t'envoyant une incroyable quantité d'énergie et une sacrée dose d’amour pendant ces longues semaines, d’où qu’ils soient sur la planète. En lisant leurs messages, souvent émouvants aux larmes, j'avais l'impression qu'ils te tenaient tous la main depuis ce foutu 16 septembre. Ça n’aura malheureusement pas suffi. Toujours prêt à rendre service, à aider, à partager son savoir, toujours prêt à relever n’importe lequel des défis, Gérard était aussi un ami fidèle et il vouait un véritable culte à sa famille qu’il adorait, à son clan. Bon et généreux, c’était un homme sur lequel on pouvait vraiment compter. Très sincèrement, je ne lui connaissais aucun défaut. Je regrette de ne lui avoir jamais dit. Il adorait la nature et la veille de sa balade en moto fatale il postait encore sur sa page Facebook les photos d’un magnifique coucher de soleil vu de chez lui, sans même imaginer que ce serait le dernier qu'il admirerait avant de fermer les yeux à jamais. Un homme bien nous a quittés. Ciao mon pied-noir québécois préféré, repose en paix l’artiste. Tu laisses une magnifique lumière sur la baie Quesnel et un putain de rayon de soleil dans nos coeurs. Et tu sais quoi... cette anisette je vais la boire tout seul en pensant très fort à toi. Tchin!
C’est avec une infinie tristesse que je présente à la famille de Gérard, ainsi qu'à ses proches, mes plus sincères condoléances, notamment à ses enfants et petits-enfants qui ont été exemplaires pendant cette épreuve particulièrement longue et difficile. Christian Gonzalez La Direction de l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes souhaitait que les finissants 2020/2021 laissent leur empreinte dans l’établissement après cette année très particulière pendant laquelle ils ont dû faire preuve d’une grande capacité d’adaptation et d’une sacrée dose de résilience. Il fallait que leur année se termine en beauté! À l’initiative de Nancy Lépine, enseignante en Arts plastiques et guidés par l’artiste Madeleine Turgeon, près de 500 d’entre eux ont rédigés leurs vœux, leurs messages d’espoir et leurs états d’âme sur des milliers de morceaux de papiers qui, une fois roulés et peints ont été collés ensemble afin de constituer l’étendard d’une magnifique plume qui détient désormais le secret de leurs pensées... Intitulée "La trace laissée par notre encre", cette œuvre collective a été officiellement dévoilée le 21 juin et une plaque sur laquelle tous les noms des participants ont été gravés a été fixée prés de l’œuvre. Message lu par le finissant Nicolas Faucher lors du dévoilement de l'oeuvre collective
Si on se souvient tous et toujours de notre dernière année de secondaire, pour les élèves de la cohorte 2020/2021 ce souvenir sera particulier… Nous venons de vivre une année très spéciale, une année que nous avons traversée ensemble… mais souvent seuls, toujours accompagnés… mais quand même parfois isolés, encouragés… mais quelque fois complètement démotivés. Ce ne fut pas facile, mais je crois que finalement nous en sommes ressortis encore plus forts!
Même si nous sommes mentalement beaucoup moins fragiles que vous ne le pensez, même si nos épaules sont plus solides que vous ne l’imaginez, cette année fut lourde à porter, très lourde! Elle tire maintenant à sa fin et nous ressentons tous un grand besoin de liberté, de rires et de légèreté, mais peut-être aussi celui de laisser notre empreinte dans cette école que nous aimons tant! Nous avions inconsciemment envie de terminer notre secondaire en beauté tout en laissant trace de notre présence ici en 2021. C’est vous dire que nous avons tous immédiatement embarqué quand Nancy Lépine et l’artiste Madeleine Turgeon nous ont proposé de réaliser tous ensemble une plume géante! Une plume! L’idée était géniale. Si la plume est la plus belle illustration de la légèreté, elle symbolise aussi l’écriture… et nous nous sommes tous empressés d’écrire des vœux, des souhaits et des messages d’espoir sur des morceaux de papiers qui une fois roulés et peints composent maintenant l’étendard de cette magnifique plume qui marquera désormais notre passage à l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes pendant une dernière année qu’on ne pourra jamais oublier. Notre plume! Nous sommes maintenant prêts à faire confiance aux battements de nos ailes et à prendre notre envol vers le futur, mais comme le font les oiseaux migrateurs nous reviendrons toujours, au moins par la pensée, là où nous avons appris, là où nous avons partagé ensemble bons et mauvais moments, mais aussi et surtout là où nous avons été heureux… ici! Il y a un proverbe oriental qui dit : "Le fardeau supporté en groupe est une plume." Voici la nôtre! Photos : Christian Gonzalez
Photo: Bernard Bourbonnais Vingt ans se sont écoulés depuis la première édition du concours Les artistes en herbe du Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, concours qui se nommait Dessins d’enfants à l’époque. Curieux de voir comment les élèves s’approprieraient le thème Au fil du temps et des saisons vingt ans plus tard, le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges a eu la bonne idée de reprendre la thématique de 2001, soit les saisons et de la bonifier en ajoutant la notion de temps. Cette exposition unique propose pour sa 20e édition près de 120 productions d’élèves de la région de Vaudreuil-Soulanges et d’élèves de classes outre-mer! Tous les cycles du primaire sont représentés ainsi que tous les niveaux du secondaire. Se sont principalement des classes du Centre de services scolaire des Trois-Lacs ainsi que de l’école Edgewater, qui ont réalisé une production artistique à l'école. Suite à la création, chaque enseignant envoyait au Musée l’œuvre s’étant démarquée parmi le groupe. De plus, un partenariat avec le Musée royal de Mariemont en Belgique, permet au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges d’offrir un volet outre-mer avec la participation d’élèves de plusieurs écoles belges.
Au salon Rainville, la Maison Trestler présente l’exposition "Imagine", une sélection inédite de tableaux de l’artiste R. Guy Pilon (1928-2012) un grand créateur qui a beaucoup œuvré dans la région de Montréal par des réalisations hors du commun.
Il est préférable de téléphoner au 450 455-6290 avant de vous déplacer car l’accès est limité à cause de la pandémie. La Maison Trestler est ouverte du mardi au vendredi, de 9h00 à midi et de 13h00 à 16h30. Le circuit d’interprétation historique est aussi accessible sur réservation. La Maison Trestler est située 85, chemin de la Commune à Vaudreuil-Dorion.
L’année suivante, j’ai eu le plaisir de photographier Denis lors de la magnifique exposition de certaines de ses œuvres organisée par la Maison Trestler pendant l’été 2018. Son corps a été repêché par les secouristes dimanche aux abords du vieux canal de Beauharnois. Photos : Christian Gonzalez
Le 25 septembre, Monica Brinkman et Tina Struthers donnaient la touche finale à leur œuvre Le Rassemblement, désormais installée sur un mur du Centre Multisports, face au service des Loisirs et de la Culture. Guy Pilon, maire de la Ville, en a profité pour venir découvrir l’oeuvre et féliciter les deux artistes… Cette œuvre a été réalisée en collaboration avec de nombreux organismes communautaires et associations visant à améliorer les conditions de vie des citoyens de Vaudreuil-Dorion, dans le cadre du 25e anniversaire de la fusion de Vaudreuil-Dorion. Au cours des 20 ateliers, un total de 385 participants a réalisé une petite œuvre qui fait partie de cette gigantesque installation permanente. Les artistes ont puisé leur inspiration de l’expression "Tirer la couverte de son bord". Elles ont voulu faire l’inverse, c’est-à-dire créer une immense courtepointe pour souligner le sentiment d’accueil au cœur de la communauté, que tous se sentent les bienvenus sous la même couverte. Photos : Christian Gonzalez
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AuteurChristian Gonzalez Catégories
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