Christian Gonzalez est de ceux qui pensent qu’en intellectualisant l’art on en éloigne le grand public et beaucoup trop de personnes qui ont encore la fâcheuse tendance de penser que cet univers est réservé à une "élite". Un sentiment qui n’a pas lieu d’être car l’art nous le vivons et le consommons tous les jours, parfois même de façon inconsciente. C’est probablement cette volonté de vulgariser, d’essayer de faire changer les mentalités et de brusquer les habitudes qui lui ont valu le qualificatif d’agitateur culturel. Un titre qui lui a spontanément été donné par la communauté artistique elle-même et qu’il revendique. Aussi, c’est en tant qu’agitateur culturel et d’électron libre qu’il rédigera ses prochaines chroniques. La semaine prochaine il nous expliquera que "L’Art est une émotion, pas une sensation". Cette chronique aurait pu s’intituler "De l’art ou du cochon", mais pour une première, il a préféré modérer un tantinet ses propos… À suivre! La petite histoire du papillon bleu Le papillon bleu que porte Christian Gonzalez est un vrai papillon, parfaitement conservé, qui lui a été prêté par David Marenger pour les besoins de la photo. Vous souvenez-vous de David? C’est ce petit garçon qui était atteint d’un cancer au cervelet et qui, malgré les traitements et opérations, était condamné à mourir. Le projet Rêves d'enfants lui avait permis de réaliser le sien avant de nous quitter: aller au Mexique pour attraper le Morpho bleu, ce papillon qui le faisait rêver enfant. Son histoire a donné lieu à un livre et à un film émouvant: Le papillon bleu. À force de courage et de persévérance, il est toujours là, 30 ans après… et en pleine forme ! Photo : Daniel Bouguerra
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