Nicoletta Pasquino à la Maison Trestler

Tel qu’annoncé récemment, trois vernissages se tiendront à la Maison Trestler le 22 mars prochain de 19h30 à 21h30. Ce sera un moment unique pour découvrir le travail de trois femmes, de trois artistes aussi talentueuses que passionnées… Sarah Murphy, Émilie Léger et Nicoletta Pasquino.

Un mot sur Nicoletta Pasquino...

Née en Italie, Nicoletta Pasquino déménage à Montréal à l'âge de 6 ans, où elle vit et travaille Depuis. Mère de trois enfants, elle détient un diplôme en design de mode et un baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia.

La mode féminine a toujours été une passion pour Nicoletta Pasquino, et ce depuis sa plus tendre enfance. Plus jeune, elle a passé des heures à choisir des modèles et à réaliser des vêtements avec sa mère. Avec sa sœur, elle peignait des revues de mode et concevait des robes pour Betty et Veronica, de la bande dessinée Archie.

Une passion omniprésente qui au fil du temps a exacerbé l’esprit critique de l’artiste et le regard qu’elle porte sur l’industrie de la mode féminine. Le travail actuel de Nicoletta Pasquino, intitulé Comme les femmes ... est un hommage à sa mère et aux longues heures passées ensemble sur motifs et tissus.

Ses œuvres, principalement réalisées en acrylique font également appel au pastel, au fusain et à la technique du collage. L’artiste utilise des patrons de couture collés sur la toile, puis dessine l'image de la robe ou de l’article de mode. Inspirée par l’art de la mode et des formes de la femme, par l’appropriation, la scarification et la stratification, cette exposition est à l’image de la relation amour/haine qu’entretient désormais l’artiste avec cet univers qu'elle adule autant qu'elle déteste.

La Maison Trestler est située 85, chemin de la Commune à Vaudreuil-Dorion.

​Le vernissage de l’exposition Comme les femmes... sera placé sous la présidence d’honneur du professeur Norman Cornett. Spécialiste des rencontres dialogiques, celui qui a enseigné à la faculté d’études religieuses de l’Université McGill pendant près de 15 ans est un adepte de techniques sortant du contexte traditionnel. ​Il a laissé tomber les examens et les travaux, qui imposaient un stress énorme à ses élèves, pour leur apprendre simplement à poser, et à se poser, les bonnes questions. Il agit maintenant à titre de professeur invité dans plusieurs établissements universitaires, où les étudiants apprennent par le biais de cette méthode non usuelle.